Peut-on
encore tolérer au 21è siècle des guerres-boucheries
humaines?
Même
les animaux les plus sauvages ne feraient pas ça
!
Environ
8 millions d'espèces animales différentes
peuplent la planète.
Certaines
espèces chassent et tuent d'autres animaux pour se
nourrir: Le lion tue la gazelle, l'ours pêche et mange
le poisson... Il s'agit de lutte pour la survie et, dans
la très grande majorité des cas, de "meurtres"
entre espèces différentes...
Dans
tout le règne animal, à l'intérieur même
d'une espèce, des batailles ont également
lieu pour les partenaires sexuels et peuvent parfois se
terminer par la mort. Et
chez certaines espèces, comme les suricates (de la
famille des mangoustes, surnommées "sentinelles du
désert") les femelles dominantes tuent régulièrement
les bébés des femelles subordonnées de leur groupe.
Mais pour autant, suivant une étude publiée
en 2016 dans la revue scientifique "Nature"
seulement 0,3% des morts de mammifères sont causées par
des membres de la même espèce.
Les
humains font partie d’un petit groupe d’animaux (qui comprend
également des loups, des lions et des hyènes) qui assassinent
régulièrement des adultes de leur espèce. Et dans ce petit
groupe, "Lorsqu’il s’agit
de tuer des adultes certains humains sont vraiment exceptionnels"
(Richard Wrangham, anthropologue
biologique à Harvard).
Dans
un monde dit "civilisé", dans une société
dite "avancée", les comportements plus
barbares que ceux de bêtes sauvages sont-ils encore
tolérables ?
La
guerre qui se déroule actuellement en Ukraine a tourné
en boucherie humaine.
Les
moyens militaires ne sont pas seulement utilisés
pour neutraliser des armes ennemies ou des sites stratégiques.
Ils sont dirigés directement pour tuer des êtres
humains: ils font des ravages tant dans les rangs des militaires
russes (dont une grande partie sont des appelés du
contingent) que dans les rangs ukrainiens et surtout dans
la population civile.
Des
missiles sont volontairement tirés pour détruire
des logements civils collectifs, des hôpitaux, des
écoles, des maternités...
Les
populations sont encerclées dans leurs propres villes
pour être privées d'électricité,
de chauffage, de nourriture et de communications... puis
bombardées comme des rats, comme des non humains,
comme des esclaves qui n'ont d'autre choix que de se soumettre
à l'oppresseur.
Avec
un cynisme barbare, le pouvoir russe leur propose alors
des "couloirs humanitaires", non pour leur venir
en aide, mais pour les conduire en Russie ou en Biélorussie
c'est-à-dire chez leur bourreau...
Tout celà pourquoi ?