Changer de bocal pour
Changer la société

 

Notre environnement



1- Le jour du dépassement
2- pollution

3- Gaz à effet de serre et réchauffement climatique
4- Voiture électrique vs voiture thermique
5- Effets sur notre santé
6- L'impact de la publicité
7- Que faire pour l'environnement
8- L'écologie est-elle de droite ou de gauche ?

9- Energies et environnement


"Les catastrophes dites 'naturelles' ne le sont pas...
... elles sont liées à la surexploitation de notre Terre".

Marie -Jo, habitante de Trémargat (22), le village breton où l'on a toujours été écologiste.

 

 

Résumé

L'air que nous respirons est contaminé par des gaz de combustion, des particules en suspension, des particules radioactives. L'eau et les aliments que nous consommons sont pollués par des pesticides. Les gaz à effet de serre contribuent au réchauffement climatique. Les manipulations génétiques forcent les organismes à évoluer contre nature. Cela se traduira par des conséquences à long terme.

Mais la question de l'environnement n'est pas qu'une question de pollution. C'est avant tout un équilibre naturel ... que l'action de l'homme déséquilibre

  1. en changeant l'usage des terres et de la mer;
  2. en exploitant directement certains organismes;
  3. en modifiant l'équilibre climatique;
  4. en polluant;
  5. en favorisant la dissémination d'espèces exotiques envahissantes.

Le 6 mai 2019, l'IPBES (Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques) a publié un rapport alarmant: 1 million d'espèces, sur un total de 8 millions, sont menacées d'extinction à très court terme!

La forme la plus dangereuse de la pollution est la pollution de nos esprits par la propagande de la société de consommation destinée à nous faire accepter les principes d'une société inégalitaire.

 

 


Le Mans 19-20 septembre 2020

Réchauffement climatique: utilisez moins votre voiture, ne prenez plus l'avion, consommez moins pour diminuer l'empreinte carbone...

Le Mans 19-20 septembre 2020: Des dizaines de bolides tournent en rond, brûlent une quantité phénoménale de pétrole... devant zéro spectateur.

 

 

23.09.2019: Macron au sommet pour le climat de l'ONU:

Du mépris pour les jeunes qui manifestent pour le climat: "Défiler tous les vendredis pour dire que la planète brûle, c'est sympa mais ce n'est pas le problème" [...] "Qu'ils aillent manifester en Pologne!" [...] "Je préfère que tous les vendredis on fasse des grandes opérations de ramassage sur le bord des rivières". Source Franceinfo.

---> Ne serait-ce pas encore mieux d'éduquer pour qu'on ne jette pas pour qu'il n'y ait pas à ramasser?

A voir aussi le discours de Greta Thunberg:
"Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses ! Je fais pourtant partie de ceux qui ont de la chance. Les gens souffrent, ils meurent. Des écosystèmes entiers s'effondrent, nous sommes au début d'une extinction de masse, et tout ce dont vous parlez, c'est d'argent, et des contes de fées de croissance économique éternelle! Comment osez-vous ?"

 

 

 

1. Le jour du dépassement

On appelle "jour du dépassement" le jour de l'année où la population de la planète a déjà consommé la totalité des ressources naturelles disponibles pour l'année entière. Comme on consomme toujours plus, cette date arrive de plus en plus tôt chaque année. En 2021, ce jour du dépassement a eu lieu le 29 juillet. Autrement dit, pendant les 145 jours qui restent de l'année 2021 nous allons surconsommer les ressources naturelles de la Terre, l'apauvrir, et donc créer une dette pour notre descendance en détruisant le potentiel de ressources.

Bien entendu la surconsommation n'est pas égale dans chaque pays. Les plus gros surconsommateurs sont les Etats Unisiens: si tous les habitants du monde consommaient comme eux il faudrait 5 planètes pour satisfaire les besoins. Si la population mondiale consommait comme les Français, il faudrait près de 3 planètes...

 

 


 


"Vous dites aimez vos enfants plus que tout. Pourtant vous volez leur futur"
Greta Thunberg, suédoise, 15 ans.

 


Macron interpellé par un collégien sur sa politique écologique

07.03.2018. Au cours du grand débat à Gréoux-les-Bains (04), Emmanuel Macron a été interpellé par Charlie, un collégien: "Qu'est-ce que vous entendez par écologie, alors qu'encore aujourd'hui des usines peuvent déverser leurs déchets dans la mer, les pesticides polluent nos sols et donc notre alimentation, que 20 000 tonnes de déchets électroniques en Europe sont envoyés au Nigeria?"
Quand est-ce que vous allez réagir? Vous en avez le pouvoir!"
"Puisque c'est l'argent qui nous a amenés à négliger l'écologie, vous pensez qu'on pourra acheter une nouvelle planète avec de l'argent ?" source Franceinfo

Charlie a été déçu par la réponse du Président. "Il a un peu négligé et détourné mes questions. Quand je lui ai demandé ce qu'il entendait par le mot écologie, il a cru que je ne savais pas ce que ça voulait dire. Moi je voulais plutôt lui dire que sa politique n'allait pas assez loin".

 

Depuis sa formation, notre planète évolue en fonction de ses contraintes environnementales:

  • sa température est sous la dépendance du soleil, sa source d'énergie,
  • sa position sur son orbite détermine les saisons,
  • les mouvements de son atmosphère conditionnent les précipitations,
  • la composition de son sol et de son atmosphère (gaz, vapeur d'eau, polluants) conditionne la vivabilité végétale et animale.

La terre est en perpétuel échange avec son son espace environnemental. Son équilibre est fragile. De lui dépend son évolution... et la nôtre!

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2. La pollution

D'après l'OMS, plus de 7 millions de morts étaient attribuables en 2012 aux seuls effets des pollutions de l'air extérieur et domestique. Les régions de l'Asie et du Pacifique sont les plus touchées.

La pollution de l'air est celle à laquelle nous sommes le plus rapidement et le plus directement sensibilisés car lorsque nous respirons nous sentons immédiatement la pollution: gaz d'échappement en ville, odeurs de lisier à la campagne! Mais il y en a beaucoup que nous ne sentons pas et qui sont dramatiquement morbides comme les pesticides répandus par pulvérisation, les dégagements gazeux de l'industrie, les radiations nucléaires...

La société de consommation entraîne la production de gaz à effet de serre, des ordures ménagères, des eaux usées. La concentration urbaine engendre à la fois mal-être social et pollutions diverses: gaz d'échappement, pollution sonore.

 

L'industrie rejette des fumées toxiques dans l'atmosphère et des métaux lourds dans les eaux usées,

La pollution de ce que nous mangeons: Nous commençons seulement à nous intéresser à notre alimentation depuis que les medias nous alertent sur les premiers dégâts. Pourtant l'agriculture inclut dans ses produits tout un cortège de risques liés à son industrialisation: engrais et pesticides qui entraînent une pollution des sols et l'eutrophisation de l'eau Eutrophisation: Dans une eau polluée (donc riche en nitrates, phospates,...) se développent des algues en quantité anormalement élevée. Arrivées à maturité, ces algues meurent et pourrissent en absorbant l'oxygène de l'eau; ce qui provoque une asphyxie, et donc la mort de l'écosystème aquatique (poissons et autres organismes dont la vie nécessite de l'oxygène), manipulations génétiques tant animales que végétales, conditions d'élevage… Malheureusement cette pollution est peu visible directement: nous ne voyons ni ne sentons les pesticides, ni les additifs dangereux inclus dans nos produits alimentaires.

 

La pollution par les "plastiques":

  • Plus de 8 000 000 de tonnes de déchets plastiques se déversent chaque année dans les mers et les océans par les fleuves ou rivières.
  • 100 000 mammifères marins sont tués chaque année par l'ingestion des débris plastiques. Plus de 1400 espèces marines sont déjà impactées.
  • 70 % des déchets flottants finissent par couler.
  • Il faut 450 ans pour qu’une bouteille plastique se dégrade. Immergée, ce temps est quasi infini.

Une étude publiée par la revue "Science" révèle que si rien n'est fait, il pourrait y avoir trois fois plus de déchets de plastiques dans les océans d'ici 2040, soit 30 millions de tonnes.


Ceci n'est que la petite partie issue du transport par flottation...

 

Notre santé: Les pollutions les plus graves pour notre santé sont celles qui sont pourtant les moins visibles avant les dégâts: Nous faisons confiance à notre médecin qui nous prescrit des médicaments dont les effets à long terme peuvent parfois se révéler catastrophiques. Nous avons longtemps cru que le "médiator" était la solution pour traiter le diabète de type 2 et aussi pour perdre du poids. Plus de 30.000 femmes françaises, déjà victimes du cancer du sein, ont fait confiance à la plasturgie mammaire de type P.I.P. pour retrouver une poitrine normale et ont été flouées.

Nous ne prenons pas garde à la nocivité des peintures et autres produits pour la maison. Nous avons cru que l'amiante était la solution sans risque à l'isolation thermique et à l'abaissement du prix de revient des toitures (fibrociment).

Les paysans, cités comme pollueurs dans le paragraphe précédent, sont eux-mêmes les premières victimes des produits chimiques qu'ils utilisent. Des cancers et autres scléroses en plaque sont de plus en plus fréquents chez les agriculteurs âgés de 50 ans et plus. Ceux-là qui ont manipulé les produits de traitement sans protection particulière, crédules aux discours des commerciaux qui les décrivaient comme inoffensifs.
Dominique Marchal, agriculteur de Meurthe et Moselle, a été le premier exploitant dont le cancer a été reconnu maladie professionnelle.

 

Scandaleux: L'Etat défend les pollueurs au détriment de la santé


2019. Langouët, Ille et Vilaine (35).
Le maire de cette petite commune rurale prend un arrêté pour protéger la population contre les risques d'inhalation de pesticides épandus par les agriculteurs sur leurs cultures. Son arrêté (du 18.05.2019) n'interdit pas l'usage des pesticides mais il en interdit l'épandage dans un rayon de 150 mètres autour des habitations.

Août 2019: Le maire convoqué devant le tribunal administratif.

La Préfète considère que le maire a outrepassé ses prérogatives et le fait convoquer devant le tribunal administratif. Son arrêté est annulé.

Or, le Code Général des Collectivités Territoriales Article L2212-2, prévoit que le maire est chargé du pouvoir de police municipal, qui a pour objet d’assurer le bon ordre, la sûreté, et la salubrité publique et notamment l’interdiction des exhalaisons nuisibles, la projection de toute matière de nature à nuire à la sûreté…

Comment un maire pourrait-il (devrait-il) ignorer la santé de ses concitoyens, face à un État qui n’applique pas le règlement européen de 2009 sur les pesticides, exigeant la protection des habitants et de l’environnement?

Voir aussi le reportage et la vidéo sur France info 14.08.2019

Depuis, l'exemple du maire de Langouët a été suivi par de nombreux collègues qui ont pris des arrêtés similaires.

 

 

 

La pollution des esprits ! C'est certainement la plus grave car elle nous empêche de prendre la mesure des précédentes:

Nous omettons bien souvent de prendre en considération d'autres formes de pollution qui compromettent pourtant l'avenir de notre descendance parce que nous croyons les mensonges des marchands qui nous gavent et nous endorment de leurs publicités prometteuses d'un avenir radieux.

Ainsi, le nucléaire est présenté comme sûr et inoffensif... jusqu'à l'accident. Et quid de l'avenir? (stockage des déchets…). Nous croyons trop les autorités qui minimisent les risques d'irradiations par les particules radioactives, que ce soit les risques liés aux accidents nucléaires déjà survenus (Tchernobyl, Fukushima) ou ceux à venir. Nous avons trop confiance en la science et en la technologie censées trouver une solution à tout problème.

 


Lorsqu'il y a un pic de pollution aux "particules fines" dans les agglomérations, la réponse des autorités consiste toujours à prendre des mesures à l'encontre des automobilistes (Réduction de la vitesse, alternance des autorisations de circulation, interdictions de certains véhicules...) alors même que l'utilisation de leur véhicule est rendue nécessaire par le modèle économique.

Or, ces mesurettes ne sont que cautères sur jambes de bois. 100% inefficaces sur les causes, elles tentent de masquer la nuisance en parant au plus pressé visible. Elles ont un second but: montrer à la population que les autorités font face.

Pourquoi ne s'attaque t-on jamais aux causes réelles de la pollution:

  • aux rejets industriels,
  • à la concentration urbaine... et finalement
  • au modèle économique dans son ensemble?

Réponse: parce que, pour les gouvernements successifs, l'intérêt des industriels et des lobbies passe bien avant la santé des populations.

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3. Gaz à effet de serre et réchauffement climatique

L'effet de serre est un phénomène naturel qui permet de maintenir une température de notre atmosphère compatible avec la vie. Sans effet de serre la température sur terre serait de l'ordre de -20°C. Cependant, la très forte croissance démographique et l'avènement de la société de consommation ont entraîné une croissance phénoménale des rejets de gaz qui augmentent l'effet de serre. Ceci provoque des déséquilibres qui se traduisent par

  • un déréglement climatique qui entraîne à son tour
  • une augmentation générale de la température sur terre
  • une intensification des cylones et des ouragans tropicaux
  • la fonte des glaces polaires et une élévation du niveau de la mer
  • une modification des équilibres de la flore et de la faune
  • une migration des populations pour suivre la migration des cultures vivrières.

 

Le réchauffement climatique est encore aujourd'hui considéré par une part importante de la population, et aussi par une bonne part de la classe politique, comme une chimère. Leur argumentation sommaire consiste à dire que la Terre a déjà connu des alternances de réchauffement (avec fonte des glaces, montée des eaux et désertification) suivies de périodes de glaciation. Par conséquent le réchauffement climatique constaté aujourd'hui n'est rien d'autre qu'un phénomène naturel dans lequel la part de l'homme est négligeable.

Malheureusement, ce raisonnement omet de dire que ces alternances se sont déroulées à l'échelle de millénaires alors que le réchauffement climatique mesuré aujourd'hui est brusque et se constate sur un demi-siècle seulement!

Le réchauffement climatique a une conséquence physique dont on ne parle pas beaucoup. Plus l'air est chaud, plus il peut contenir de vapeur d'eau sous forme de nuages. Conséquence: les pluies diluviennes qui accompagnent les cyclones et les ouragans sont d'autant plus catastrophiques par les inondations qu'ils provoquent. Par ailleurs, les cyclones trouvent leur force de formation dans la température des océans. Plus l'océan est chaud, plus les cyclones sont violents. Pour s'en convaincre il suffit de rechercher les images de la tempête tropicale Matthew qui a sévi début octobre 2016, de l'ouragan Irma début septembre 2017 suivi par José et Maria.

Les changements climatiques durcissent les conditions de l'agriculture vivrière et compromettent l'alimentation des populations déjà pauvres. Plus généralement c'est toute l'agriculture qui est chamboulée. Pour ne parler que de la France, les vignobles du sud ne pourront bientôt plus subsister à cause de la trop grande sécheresse et des orages violents et destructeurs, pendant qu'en Bretagne la viticulture prendra le pas sur les artichauts et que les champs de lavande détrôneront l'élevage laitier.

Une autre conséquence concernera les migrations. Il est évident que les populations qui ne pourront plus vivre sur leurs territoires d'origine suivront la migration végétale pour subsister. Aux migrants qui fuient leurs pays en guerre s'ajoutent déjà les migrants économiques qui sont à la recherche d'une vie meilleure. Une troisième catégorie, bien plus déterminée encore, risque de s'y ajouter très prochainement: les migrants animés par le simple réflexe de survie.

 

Les responsables du réchauffement climatique:

Source : Centre interprofessionnel technique d’étude de la pollution atmosphérique (CITEPA), 2005

Pour aller plus loin:

Énergies et environnement

"Le Cerveau endommagé" Barbara Demeneix. Editions Odile Jacob

"Un pas de côté" analyse les axes de développement envisagés pour l'aéronautique de demain, et l'impact des transports aériens sur l'environnement.
Un dossier (PDF) du 22.11.2021 élaboré collectivement par Pascal Gassiot (Fondation Copernic – Antenne de Toulouse), Gilles Daré (UPT - Université populaire de Toulouse), Pierre Bonneau (Attac Toulouse), Jean-Pierre Crémoux (Amis du Monde Diplomatique - Toulouse).

 

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4. Voiture électrique contre voiture thermique

Pas de bruit, pas d'odeur, pas de CO2... zéro pollution apparente. La voiture électrique est-elle si "verte" qu'on le dit?

Une fabrication énergivore

Selon l'ADEME (l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) les impacts environnementaux se situent au niveau de la fabrication alors que les coûts et les impacts du véhicule thermique se trouvent majoritairement à l’usage.

Les matériaux constitutifs des batteries sont préparés dans des fours à 400°C, ce qui conduit à une consommation importante d'énergie. Toujours selon l'ADEME, la fabrication d'un véhicule électrique consomme plus du double d'énergie que celle d'un véhicule thermique.
La vidéo suivante réalisée par L'Obs en février 2018 est éclairante.
Ainsi que cette autre publiée par Boursorama en mars 2018.

L'électricité qui la fait rouler n'est pas toujours très propre

Contrairement à ce qui est affirmé dans nombre de publications qui font son éloge, la voiture électrique n'améliore pas le bilan carbone. Pour cela il faudrait qu'elle absorbe des polluants. Tout au plus, une fois sur la route, la voiture électrique n'aggrave pas la pollution de l'air: elle n'émet pas de CO, ni de CO2, ni de NOx puisqu'elle ne consomme aucun carburant. Mais elle consomme de l'électricité qui a nécessité une production ailleurs que sur son parcours.

L'électricité n'est une énergie propre que sur le lieu où elle est consommée. Elle peut cependant être propre sur le lieu de production lorsqu'elle provient d'une centrale hydroélectrique ou d'un parc éolien. Mais elle l'est évidemment beaucoup moins lorsqu'elle provient d'une centrale à charbon ou à fuel.

L'électricité issue d'une centrale nucléaire n'est pas non plus à zéro impact sur l'environnement. Si elle est peu carbonée (22 g de CO2 par kWh produit, selon EDF), elle produit des déchets nucléaires dont on ne sait que faire et qui sont potentiellement aussi dangereux, sinon plus, que n'est la pollution atmosphérique pour la santé et l'avenir de la planète: risques d'accidents pouvant toucher les centrales, risques liés à la gestion des déchets...

La voiture électrique a aussi ses polluants

Lorsqu'elle roule, elle émet des particules fines

  • par l'abrasion des pneus,
  • par l'abrasion des plaquettes de frein (noir de carbone et métaux lourds hautement toxiques, cuivre, cadmium, baryum, nickel, chrome, manganèse, plomb, zinc)
  • et par l'abrasion de l'asphalte des routes...

Selon une étude de l'observatoire de la qualité de l'air (Airparif), l'usure des routes, des pneus et des plaquettes de frein était responsable de 41% des émissions des particules fines PM10 du secteur du transport routier en 2012.

Question d'éthique

La batterie d'un véhicule électrique contient des métaux parfois rares, comme le néodyme, le cobalt, le graphite, le lithium, le manganèse et le nickel, provenant notamment de Chine, du Congo et d'Amérique du Sud. Leur extraction et leur raffinage nécessitent de grandes quantités d'eau et de produits chimiques qui sont ensuite déversés dans les cours d'eau ou qui s'infiltrent dans les sols. La pollution est ainsi délocalisée vers les pays pauvres, ce qui est loin d'être moral...

 

La vraie question:

La vraie question à se poser est: Pourquoi a-t-on tant besoin de la voiture et d'autres moyens de transports polluants?

Parce que, au nom d'un capitalisme et d'un libéralisme débridés, on a concentré les populations dans de grandes métropoles pour accéder au travail dans de trop grandes firmes de production, au lieu de laisser se former des bassins d'emploi naturellement localisés autour des ressources, elles-mêmes réparties sur tout le territoire.

Concentration et recherche du profit maximum ont ensuite entraîné la délocalisation de la production elle-même dans les pays ou la main d'oeuvre humaine exploitée permet d'abaisser encore les coûts de production et d'accroître les marges. Cette délocalisation exige de multiples transports de matières et de produits finis sur des distances invraisemblables, transports générateurs d'autant de carbone nuisible à l'environnement.

 

Conclusion

Le véhicule électrique, présenté comme propre, n'est pas aussi écologique qu'on le dit. Si on analyse l'ensemble du cycle de vie du véhicule, on ne peut pas affirmer que la voiture électrique soit actuellement meilleure pour l'environnement que la voiture thermique.

 

 

Si vous n'êtes pas totalement convaincu par l'utilité de la voiture électrique, écoutez les arguments développés par Agnès Panier-Runacher, ministre de la Transition écologique...

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5. Quels effets sur notre santé ?

Lorsque nous avons froid, nous ressentons immédiatement l'effet du froid. Lorsque nous mangeons un aliment avarié notre organisme ne tarde pas à réagir. Mais lorsque nous respirons un air pollué ou lorsque nous mangeons des légumes ou des fruits traités aux pesticides, nous n'avons pas de réaction immédiate. Et donc, nous ne réagissons pas ... enfin... pas tout de suite!

Les effets néfastes de l'environnement sont discrets et à long terme, ce qui les rend insidieux et d'autant plus dangereux.

Exemple de l'amiante:
Longtemps considéré comme matériau miracle, il a été utilisé principalement dans le secteur de la construction. Les fibres d’amiante se désagrègent en fibrilles invisibles à l’oeil nu, qui se retrouvent en suspension dans l’air et peuvent être inhalées. Elles pénètrent alors très profondément dans les poumons et provoquent (parfois sur une durée de 20 ans) des maladies graves comme l’asbestose, le mésothéliome (cancer agressif de la plèvre ou du péritoine), le cancer du poumon (fatal le plus souvent). C’est seulement dans les années 1970 qu’on s’est rendu compte de ce danger et il a fallu attendre 1996 pour que l’amiante soit interdit totalement en Europe.

Mortalité infantile, malformations congénitales:
L'exposition des femmes enceintes aux pesticides, aux solvants, aux polluants organiques rémanents nuit à la santé du fœtus. La présence de plomb dans l'air, de mercure ou autres substances chimiques dans les aliments peut avoir des conséquences irréversibles telles que stérilité, fausse couche et malformations congénitales.

Le lait maternel peut être dangereux pour le nouveau-né s'il contient de fortes concentrations de contaminants. Leurs effets nocifs peuvent rester invisibles jusqu'à un stade ultérieur de leur existence.

Pesticides et cancers


Triskalia : le tribunal reconnaît la faute inexcusable

Dans un jugement rendu le 06.11.2019, le pôle social du tribunal de grande instance de Vannes (Morbihan) a reconnu la "faute inexcusable" de l’employeur Triskalia à l’encontre de Noël Pouliquen, salarié sur le site de Glomel (Côtes-d’Armor).
En 2015, âgé de 48 ans, un lymphome non hodgkinien a été diagnostiqué et Noël Pouliquen a dû subir une autogreffe. Depuis, il est en arrêt maladie et souffre des suites de la maladie et de ses traitements.
En décembre 2016, sa maladie a été reconnue comme maladie professionnelle liée aux pesticides.
Son père, Raymond, salarié sur le même site, avait déclaré une leucémie en 1999.
Source: Ouest France 8 Nov 2019

 


Documents, vidéos, témoignages:

"Génocide silencieux"et "fraude scientifique": l'accablant documentaire sur le glyphosate.
ENQUETE FRANCE 2. Glyphosate: des centaines de personnalités secrètement fichées et ciblées en fonction de leur soutien à Monsanto.

Théo, 10 ans, victime du glyphosate, respire par la trachée après sa 52ème opération.
Plusieurs enfants sont nés avec des malformations congénitales à Guidel (Morbihan), en Rhône-Alpes et en Pays de Loire, entre 2009 et 2014.
Envoyé spécial. Glyphosate: comment s'en sortir? - 17 janvier 2019 (France 2)

Dewayne 'Lee' Johnson a gagné (provisoirement) son procès contre Monsanto.

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6. Impact de la pub sur l'environnement

En juin 2020, les ONG Greenpeace, Réseau Action Climat et Résistance à l'Agression Publicitaire publient un rapport demandant une Loi Climat, sur le modèle de la loi Evin Santé de 1991 qui a instauré le contrôle de la publicité sur le tabac et l'alcool. L'objectif étant de limiter la publicité dans des secteurs qui contribuent au réchauffement climatique, notamment les transports qui utilisent les énergies fossiles.

Car, en effet, la publicité

  • incite à consommer des ressources peu, voir pas du tout, renouvelables;
  • incite au tourisme distant, responsable en 2018 d'environ 9% des émissions de gaz à effet de serre;
  • engendre des dépenses considérables de papier et d'énergie, une pollution visuelle, sonore et lumineuse;
  • incite (notamment les enfants) à la surconsommation de produits et services dont on n'a pas vraiment besoin, parmi lesquels une quantité d'aliments gras et/ou sucrés, très énergétiques et donc à très forte empreinte carbone.

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7. Que faire pour l'environnement?

Industrie

Stop à la mondialisation, Stop à la délocalisation pour exploiter une main d'oeuvre bon marché, Stop aux allers-retours effrénés des marchandises qui sont un goufre à énergie polluante.

Agriculture

Agriculture raisonnée et raisonnable: Politique pour aller vers plus de bio accessible à toutes les bourses, suppression des produits nocifs, Stop à la course à la productivité, réorienter vers la production végétale vivrière pour réduire la production de viande.

Etat et collectivités

Mise en place d'une politique visant à consommer autrement: Moins de viande dans nos assiettes (campagnes d'éducation alimentaire), Stop à l'obsolescence programmée et mise en place d'une politique de recycage et de filières qualité des produits réellement durable.

Etre conscient à titre individuel

Il y a, bien sûr, quantité de petits gestes que chacun peut faire:

  • Eteindre systématiquement toute lumière qui n'est pas utile,
  • Ne pas laisser couler l'eau du robinet pendant qu'on se brosse les dents,
  • Prendre les transports en commun ou se déplacer à bicyclette chaque fois que cela est possible,
  • N'acheter que des produits locaux qui n'ont pas englouti des quantités considérables de carbone pour leur transport,
  • Vérifier scrupuleusement les étiquettes des produits que l'on consomme et s'assurer qu'ils ont été produits dans le respect de la nature et de l'humain.
  • Séparer nos déchets de cuisine des autres et les mettre, soit au composteur personnel si on a un jardin, soit dans les composteurs qui existent maintenant en ville et notamment près des logements collectifs.
  • Refuser les pubs dans les boîtes aux lettres, par exemple en y collant cette affichette téléchargeable:


Cette image peut être imprimée pour un affichage sur votre boîte aux lettres.
(Cliquez pour avoir l'image source).

 

  • Mais il reste beaucoup à faire au niveau éducation et civisme:

 

Des listes de ces petits gestes individuels sont nombreuses sur le web et dans les brochures. Mais quand on regarde ces listes on abandonne assez vite car elles donnent l'impression qu'il faudrait se priver de tout le confort offert par la société de consommation!

Avant toute chose, il est nécessaire que chacun soit suffisamment conscient de l'importance de l'environnement sur notre vie future et celles de nos petits-enfants. Il est nécessaire de nous sentir responsable de nos comportements pour éviter les gaspillages et avoir les bons réflexes citoyens. Il s'agit bien plus d'un état d'esprit à avoir que d'une liste de contraintes à ne pas oublier.

Refuser la culpabilisation individuelle

En second lieu il ne faut pas culpabiliser à titre individuel alors que l'essentiel des dommages à l'environnement et à la planète sont le fait de l'appareil industriel, agricole et agroalimentaire et du système de commerce aberrant. Cette culpabilisation est dûe en grande partie au discours médiatique qui diffuse l'idée que les atteintes à l'environnement sont les conséquences de la main de l'homme.

Elles sont dûes à l'homme en effet, mais la responsabilité de l'individu ou du citoyen pris isolément n'est pas du tout comparable à celle de l'industriel qui pollue l'atmosphère, l'eau, la terre et... le consommateur. Pour ne prendre qu'un exemple, le gaspillage d'énergie est à attribuer aux manufacturiers, commerçants et distributeurs qui font faire des transports inconsidérés aux marchandises afin de profiter de la main d'oeuvre à bas coût des pays en voie de développement.

L'individu, quand il pollue par sa consommation, ne s'enrichit pas, bien au contraire, puisque c'est même lui le payeur final de la chaîne! Alors que le seul but recherché par le manufacturier, industriel ou distributeur est le profit. Et pour cela, ces derniers n'éprouvent aucun état d'âme particulier lorsqu'ils exploitent et polluent.

Une étude réalisée par la Fondation Thomson Reuters montre que "Les chaînes d’approvisionnement mondiales des entreprises multinationales telles que BP, Coca-Cola et Walmart sont responsables de presque un cinquième des émissions de CO2 ayant une incidence sur le changement climatique."

Parmi les plus gros pollueurs...

 

Au niveau collectif

Il est possible d'agir de différentes manières:

---> En adhérant à des associations (ou en les soutenant) telles que


Les soulèvements de la Terre

Cette association lutte notamment pour un partage équitable des ressources en eau et s'oppose à la création de mégabassines au profit de quelques gros agriculteurs capitalistes.


dont la mission est de donner une voix à la planète et de protéger notre avenir.


Nous enseigne que nous avons le pouvoir d'abolir la pauvreté:
--> en refusant la résignation,
--> en rejetant les inégalités,
--> en choisissant la solidarité,
--> en décidant d’être les décideurs.


Agir pour l'environnement dont le but est de faire pression sur les responsables politiques et décideurs économiques.

France Nature Environnement, porte-parole d'un mouvement de 3500 associations, regroupées au sein de 64 organisations adhérentes, présentes sur tout le territoire français, en métropole et outre-mer.

Les Amis de la terre

 

---> En participant aux activités mises en place par de très nombreuses autres associations locales,

---> En réservant son bulletin électoral aux seuls candidats qui sont clairement engagés dans la défense des intérêts de la planète.

---> En dénonçant les responsables politiques qui agissent en contradiction avec leurs déclarations.

En octobre 2016 Nicolas Hulot affirmait son opposition à l'enfouissement des déchets nucléaires sur le plateau de Bure dans la Meuse. En février 2018 il est ministre de la transition écologique et solidaire et il cautionne l'ouverture de ce centre d'enfouissement...

Hulot dénonce régulièrement la disparition de la biodiversité. Mais quels sont les vrais responsables de la disparition des espèces? Ce sont les industries des pesticides et les marchands d'OGM comme Bayer et Monsanto. Mais que fait Hulot pour s'opposer au Glyphosate et tous les autres herbicides et pesticides? Il avale les couleuvres, que lui impose le gouvernement auquel il participe, afin de préserver son poste de ministre.

NB: Notez que M. Hulot a tout de même fini par démissionner du gouvernement Macron-Philippe le 28.08.2018 "pour ne plus se mentir"...

 

Un exemple consternant

Dans la famille "Bêtise humaine" ... trouvez mieux: Votre pelouse jaunit en été? Peignez-la en vert !!!!! Ce n'est malheureusement pas une blague!!!

 

 

Démission de Hulot

Le 28.08.2018 Nicolas HULOT démissionnait du gouvernement.
ENFIN! a-t-on envie de dire. Car il a dû en avaler des couleuvres avant que ne se déclare l'indigestion:

  • La non sortie du nucléaire:
    "Si on veut maintenir la date de 2025 pour ramener dans le mix énergétique le nucléaire à 50 %, ça se fera au détriment de nos objectifs climatiques et ça se fera au détriment de la fermeture des centrales à charbon et, probablement, si on voulait s'acharner sur cette date, il faudrait peut-être même rouvrir d'autres centrales thermiques." C'est à cette époque que le député européen EELV Yannick Jadot a déclaré, sur France Info : "Nicolas Hulot n'avale plus des couleuvres, mais des boas constricteurs".
  • Notre Dame des Landes:
    "Je ne veux pas m'exprimer sur Notre-Dame-des-Landes parce que je vais encore me faire engueuler"!
  • Les perturbateurs endocriniens:
    "Les critères votés aujourd'hui (...) requièrent un niveau tellement élevé de preuve qu'ils ne protégeront ni les humains ni la nature", avait déclaré Genon K. Jensen, de EDC-Free Europe, une coalition de plus de 70 organisations.
  • le CETA:
    Entré provisoirement en vigueur le 21 septembre, Nicolas Hulot affirme que "la messe n'est pas dite".
  • le plan climat qui reste non appliqué
  • le glyphosate qui n'est toujours pas interdit malgré la reconnaissance de ses nuisances:
    Le 28 mai 2018, un amendement visant à inscrire dans la loi l'interdiction du glyphosate d’ici à 2021, amendement déposé notamment par des élus LREM, avait été rejeté par 63 votes contre 20.

Le comble: Lors de ce vote il n'y avait que 14% des députés présents à l'Assemblée !! C'est dire l'intérêt que portent nos soi-disant "représentants" à notre santé !

Or, le glyphosate est nuisible, non seulement à l'homme qui le retrouve dans ses urines et surtout dans son alimentation; mais il est nuisible aussi à la biodiversité des espèces végétales et animales.

 

8. L'écologie est-elle de droite ou de gauche ?

 

 

Pour répondre à cette question il faut d'abord situer l'écologie dans son contexte socio-économico-politique. C'est-à-dire une économie de type capitaliste, même lorsque l'on parle de la Chine ou des pays de l'Est qui n'ont de communiste que l'appellation dont on les qualifie encore aujourd'hui.

Ecologie et capitalisme

Un écosystème est avant tout un système d'inter-relations et d'inter-dépendance entre l'homme et tous les constituants vivants et non-vivants de son environnement. L'écologie est la recherche du maintien en équilibre de cet écosystème. Or, l'homme, par sa façon de fonctionner, rompt l'équilibre, notamment à travers le capitalisme qu'il met en oeuvre.

Le système capitaliste développe une économie de marché fondée sur la croissance à tout prix, laquelle ignore purement et simplement la question environnementale. Il faut, "quoi qu'il en coûte", générer des profits afin d'accroître la richesse personnelle (le fameux capital) des actionnaires par une distribution substantielle de dividendes. Mais produire et vendre à marche forcée implique des méthodes qui respectent peu (voir pas du tout) l'environnement et l'équilibre de l'écosystème. Quelques exemples:

Obsolescence programmée: Pour faire plus de profits, les capitalistes réduisent volontairement la durée de vie de leurs marchandises, afin que les achats soient plus fréquents. Or plus on produit, plus on détruit les ressources...

Emballages jetables et sur-emballages : 5 milliards d'emballages sont jetés chaque année par les Français, soit 5 millions de tonnes de plastiques, papier, carton, métal, verre... dont 50% ne sont pas recyclés et polluent l'air, la terre, la mer...

La numerisation des données (clouds et data-centers) consomme une quantité phénoménale d'énergie. Un constat déjà alarmant début 2017: Internet et l'ensemble des nouvelles technologies consomment chaque année environ 7% de la production mondiale d'électricité.

Après les "trente glorieuses", la recherche effrénée des profits s'est poursuivie par la mondialisation de l'économie.

Les aberrations de la délocalisation: Pour ne citer qu'un exemple, un "jean" peut parcourir jusqu’à 65 000 km avant d’être vendu. Si certaines étapes impliquent nécessairement des transports (le coton n’est pas cultivable partout), il n’y a que la logique de profit capitaliste qui impose que le coton soit filé en Turquie, teint en Bulgarie, que la toile soit tissée à Taiwan, que le jean soit assemblé avec boutons et rivets en Tunisie…

Prendre l’avion pour passer des vacances à La Réunion rejette plus de CO2 que deux ans de chauffage d'une maison économe en énergie.

Ecologie et capitalisme sont incompatibles

Le système capitaliste ne s'occupe pas des ressources qu'il consomme. Si bien que dès la moitié de l'année 2021 nous aurons déjà consommé la moitié des ressources que notre Terre peut reconstituer en un an!!! voir ci-dessus.

La population en prend nettement conscience:

Selon un sondage mené par BVA pour Greenpeace en juin 2020

  • 64% des Français jugent le capitalisme incompatible avec la protection de l’environnement.
  • 91% souhaitent voir se développer rapidement une agriculture locale et écologique.
  • 82% estiment que la France devrait s’opposer à tout accord de libre-échange avec des pays qui ne réduisent pas suffisamment leurs émissions de gaz à effet de serre.

Bien sûr, les tenants du système capitaliste essayent d'adapter leur discours à l'évolution de l'opinion en mettant du vert sur les étiquettes et dans leur communication: c'est le "greenwashing". Mais il n'en demeure pas moins que le maintien de la recherche du profit en pillant les ressources naturelles de la planète connaîtra une fin. Car toute croissance, quel que soit son habillage, ne peut être infinie dans un monde fini L’économiste Kenneth Boulding est célèbre pour avoir dit : « Celui qui croit que la croissance peut être infinie dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. »
On sait aujourd'hui que s’il était permis à chacun sur Terre de consommer comme la moyenne des Français il faudrait 2,7 Terres pour produire cette consommation.
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En tout état de cause, l'écologie est incompatible avec la poursuite d'une économie capitaliste mondialisée.

 

L'écologie est très marquée politiquement


Or l'économie capitaliste décrite ci-dessus est largement portée par la droite politique et même par une "pseudo gauche" qui se dit socialiste...

Il est cependant difficile d'y voir clair car, dans la classe politique, tous bords confondus, se développe un discours qui défend, pour des raisons d'opportunisme populiste, un "capitalisme vert"! Ce discours se résume à la "théorie du ruissellement" qui prétend qu'il ne faut pas être contre la croissance car, plus il y aura de croissance dans les pays riches, plus il y aura de retour d'aide pour les pays pauvres...

Il s'agit là d'une idéologie bourgeoise mensongère visant à faire accepter le modèle économique et à préserver des avantages et des sièges politiques.

Oui, un électeur de droite, soutenant le capitalisme, peut tout à fait manger végétarien ou fermer son robinet quand il se lave les mains, mais l’écologie se joue à un autre niveau. Ce n’est pas parce que quelques individus adoptent les bons gestes que les capitalistes vont décréter la fin de la course aux profits.

L'écologie authentique ne peut certainement pas être de droite.

 

 

Le vrai pouvoir

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