Les
marionnettes du pouvoir

Frédérique
Vidal est ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche
et de l'Innovation depuis le 17 mai 2017. Ah! Vous ne le
saviez pas non plus?
Normal:
on la dit discrète, voir effacée... à tel point que
depuis le début de la crise du covid, s'agissant du domaine
scolaire et universitaire on ne voyait sur les écrans que
Jean Michel Blanquer…
…
Jusqu'à ce 14 février où elle annonce avec fracas sur CNews,
puis le 16 février à l'Assemblée Nationale, le lancement
d'une "enquête" sur l'"islamo-gauchisme" et le postcolonialisme
à l'université, enquête qu'elle déclare vouloir confier
au CNRS.
Laissons
de côté le propos d' "islamo-gauchisme", amalgame
cher et très présent au répertoire d'extrême droite.
Jusque
là quasi inconnue, accusée même d'être trop peu présente
pour gérer la précarité étudiante, bien que pourtant issue
du monde universitaire, voilà donc une ministre à l'origine
d'une très vive polémique et d'une levée de boucliers de
la part de 600 de ses pairs qui la jugent "indigne
de nous représenter" et qui réclament "avec
force sa démission" !
Et
les signataires de poursuivre : "Si
le gouvernement a besoin d'analyses, de contradictions,
de discours scientifiques étayés pour l'aider à sortir des
représentations caricaturales et des arguties de café du
commerce, les universités se tiennent à sa disposition."
Ce qui en clair, signifie que le gouvernement et donc les
ministres qui le constituent sont des ignares qui ne connaissent
rien à rien, qui ont surtout besoin d'être
éclairés pour qu'ils arrêtent de dire
n'importe quoi... Bref, en résumé ils (elles)
ne sont que... des pantins!
En
ce qui concerne Frédérique Vidal, un de ses proches confirme
à FranceInfo
qu'avant son arrivée en poste elle ne connaissait rien au
fonctionnement du pouvoir, ni des arcanes ni des joutes
politiques. C'est ainsi qu'elle apprend que des conseillers
sont payés pour lui écrire ses discours : "Un jour, un
type lui tend un texte, et elle lui dit : 'Mais
j'ai pas du tout envie de dire ça, c'est creux'."
Sur
le même registre on se souviendra de