|
Changer
de bocal
Changer
la société
|
|
|
On
nous ment !
Cette
page est destinée à s'enrichir régulièrement
de nouveaux sujets.
Tout
va très bien, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.
Pourtant, il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien ...
Ray Ventura
Dans
"on" nous ment...
Qui
c'est... "On" ?
Les
mensonges auxquels nous croyons ne sont pas fabriqués
d'hier. Ils sont inhérents au système dans lequel
nous vivons.
Aux
temps des rois, le peuple ne savait pas, non plus, ce qui
se concoctait dans les châteaux; les sujets
sujet: personne soumise à une autorité souveraine
étaient bien obligés de se plier aux édits
du roi, sans aucune chance d'en comprendre la teneur et encore
moins de les contester. En France, les rois ont disparu mais
leurs successeurs n'ont pas pour autant opté pour la
transparence.
Quand
le citoyen d'aujourd'hui pense "qu'on" lui ment,
il pense aux successeurs de ces rois, aucun en particulier
mais tous, les uns après les autres, qui sont tels
un iceberg dont "on" ne connait (via les médias)
que la partie émergée. Et si vous cherchez à
savoir ce qui se passe au-dessous du niveau de l'eau, vous
passez pour un fouille-merde ou un complotiste.
"On"
c'est donc tout cet amalgame oligarchique détenteur
du vrai pouvoir qui gère ce pouvoir en mettant en scène
médiatique les bons côtés (la partie émergée
de l'iceberg: la consommation, les divertissements,...) tout
en faisant très attention à garder à
l'abri des regards les mécanismes de leur pouvoir.
Haut
de page
|
Une
si fausse démocratie
Mais nous ne sommes plus au temps des
cavernes. Les gens s'informent. Ils sont de plus en
plus nombreux à ne plus se laisser berner...
|
1-
Qu'est-ce qu'une vraie démocratie ? |
Le
terme "Démocratie" désigne un régime politique
dans lequel le pouvoir est réellement détenu et contrôlé
par le peuple.
Selon
la célèbre formule d'Abraham Lincoln (16e président
des États-Unis de 1860 à 1865) la démocratie est "le
gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple".
Cette définition, proche du sens étymologique du terme démocratie,
est reprise mot pour mot dans l'article 2 de la Constitution
de 1958 de la Cinquième République française. Ce ne sont
que des mots...
La
démocratie se caractérise par:
|
une
organisation de la société telle que tout citoyen
ait les mêmes droits, les mêmes devoirs et les
mêmes pouvoirs que quiconque, par
- l'existence
d'une Constitution élaborée par le peuple,
- la
consultation régulière du peuple sur tout sujet qui le concerne,
sa participation à l'élaboration des lois par
la voie de consultations, élections, Référendum
d'Initiative Citoyenne,
- la
séparation des pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire)
et notamment l'indépendance de la justice,
- la
prise de décision soumise à la règle de la majorité,
- la
liberté de s'organiser en associations et partis politiques.
- la
liberté des individus comme la liberté d'aller et venir,
la
liberté d'expression incluant le droit de manifester,
- le
droit pour tous d'accéder à un travail qui procure
un revenu décent,
- le
droit à un logement décent,
Et,
d'une manière générale, l'abscence
de toute discrimination.
La
démocratie s'oppose aux autres régimes politiques
que sont
|
- la
monarchie absolue (pouvoir aux mains d'un seul homme: le roi)
- l'empire
(pouvoir aux mains d'un seul homme: l'empereur)
- l'aristocratie
(pouvoir aux mains des "meilleurs")
- l'oligarchie
(pouvoir aux mains d'un petit nombre de personnes ou de familles)
- la
théocratie (pouvoir aux mains d'une caste sacerdotale)
-
la dictature et autres régimes totalitaires.
2-
L'élection ne suffit pas pour caractériser
une démocratie |
L'élection
est la plus grosse des manipulations qui permet beaucoup
de mensonges...
|
La
séparation des pouvoirs législatif (députés)
et exécutif (gouvernement) est, dans les faits, purement
théorique. En effet, les élections législatives
sont organisées dans la foulée des présidentielles.
Dans ces conditions, les électeurs ne peuvent pas (moralement)
élire une assemblée législative qui serait
en opposition avec le président qu'ils viennent de
choisir !!! Chose qui serait parfaitement concevable si les
deux scrutins étaient éloignés.
Par ailleurs, l'article
12 ARTICLE 12. Le Président de la
République peut, après consultation du Premier ministre et
des présidents des assemblées, prononcer la dissolution de
l'Assemblée nationale. Les élections générales ont lieu vingt
jours au moins et quarante jours au plus après la dissolution.
de
la Constitution permet au président de la république
de dissoudre l'Assemblée Nationale avec laquelle il
serait en désaccord.
Ce
qui revient à dire que le pouvoir du peuple,
via ses représentants à l'Assemblée
n'est qu'un leurre. Le pouvoir théorique est
concentré dans les mains du Président.
|
La dissolution de l'Assemblée a déjà
été utilisée cinq fois sous la Ve République:
--> 1962 et 1968 par le général de Gaulle pour régler
une situation de crise
--> 1981 et 1988 par François Mitterrand après l'élection
présidentielle pour pouvoir disposer d'une majorité à l'Assemblée
--> 1997 par Jacques Chirac pour conforter sa politique
sans faire un referendum.
Les
votes blancs ne sont pas pris en compte. Or un vote blanc
est une expression dont la vraie signification est "Je
participe au scrutin mais aucun des candidats ne me convient".
Les
abstentions ne sont pas prises en compte. Or les abstentions
constituent aussi une expression du citoyen. La majorité
des abstentions sont en réalité des refus de
vote dont la vraie signification est "Je
refuse de participer à une élection mascarade
car, les élus ne représenteront pas les intérêts
de leurs électeurs et ne rendront aucun compte de leur
mandat".
L'expression
des résultats sur la seule base des votes exprimés
fait croire que les élus - y compris le Président
de la République - sont les représentants de
la nation tout entière alors que, leur score rapporté
à la totalité de la population électorale
inscrite est souvent très minoritaire, pour ne pas
dire minable.
La
Constitution actuelle permet aux élus de faire ce qu'ils
veulent sans avoir de compte à rendre à
leurs électeurs. Elle prévoit expressément
que les élus ne doivent rendre aucun compte à
leurs électeurs: Art. 27 de
la Constitution: "Tout mandat impératif est nul".
Note: Le mandat impératif est un mandat
pour (une ou) des missions précises dont le mandaté
doit rendre compte.
Enfin,
il est important de remarquer que dans beaucoup de dictatures
il y a aussi des élections, souvent avec obligation
de voter.
Pourtant,
dans aucune de ces dictatures, le peuple ne rédige les lois.
Ce qui montre bien que l’élection n’est en rien le fondement
d’un système démocratique.
Voici
une liste, non exhaustive, de dictateurs élus:
Pays |
Président |
Année |
Score
|
Corée
du nord |
Kim
Jong-un |
2019 |
100%
|
Chine |
Xi
Jinping |
2018 |
100%
|
Rwanda |
Paul
Kagame |
2017 |
99%
|
Guinée
Equatoriale |
Teodoro
Obiang Nguema Mbasogo |
2016 |
94%
|
Syrie |
Bachar
el-Assad |
2014 |
89%
|
Ouzbékistan |
Shavkat
Mirziyoyev |
2016 |
88%
|
Djibouti |
Ismaïl
Omar Guelleh |
2016 |
87%
|
Azerbaïdjan |
Ilham
Aliyev |
2018 |
80%
|
Kazakhstan |
Kassym-Jomart
Tokaïev |
2019 |
71%
|
Burundi |
Pierre
Nkurunziza |
2015 |
69%
|
3-
La démocratie de façade et le vrai pouvoir |
La
démocratie ne se limite pas à la seule facette
du "vivre ensemble" mais doit s'étendre
à "agir ensemble". La démocratie ne
se résume pas à quelques élections, et
une majorité artificielle ne peut pas tout imposer. Les citoyens
doivent pouvoir s’exprimer entre deux élections. C’est la
raison pour laquelle une vraie démocratie garantit le droit
de s’exprimer, de s’engager dans un parti, un syndicat ou
une association, de manifester, de faire grève, de signer
une pétition.
Par ailleurs, les droits des minorités doivent être défendus
par la Constitution, par le droit, et par les autorités.
En
France, le régime politique est celui de l'oligarchie:
L'essentiel du pouvoir est aux mains des magnats de l'économie
et de la finance. Mais ceux-ci n'affichent pas ouvertement
leur pouvoir. Ils préfèrent rester dans l'ombre
pour masquer la liaison entre pouvoir et possession des richesses.
C'est
ce que certains nomment démocratie
libérale = une démocratie de
façade dans laquelle, sous couvert d'élections,
ce sont les puissants qui dirigent!
|
Grâce
à une panoplie impressionnante de manipulations, ils
imposent la mise en poste d'agents intermédiaires qui
agissent au grand jour et à leur place. Ce sont
- les
membres du gouvernement choisis et dirigés par le Président
de la République,
- beaucoup
des hommes et des femmes, professionnels de la politique,
que l'on retrouve à l'Assemblée Nationale et
au Sénat,
- des
hauts fonctionnaires qui dirigent les administrations publiques
ou sous tutelle de l'Etat.
Ces agents intermédiaires sont issus de (ou liés
à) la sphère oligarchique (famille, amis, proches
collaborateurs). Installés par l'oligarchie aux postes
clés des institutions, de l'administration, de l'économie
et des finances, ils en verrouillent le fonctionnement pour
exécuter la politique voulue par les oligarques.
Ils
font ainsi écran entre le vrai pouvoir et le peuple.
Et le peuple croit que le vrai pouvoir est détenu par
les notables politiques pour lesquels il a voté.
Les
responsables politiques ne sont que des "agents intermédiaires"
dont le véritable rôle est de faire écran
entre le peuple et la minorité des riches.
Cette
démocratie de façade est rendue possible par
une autre manipulation: la manipulation des esprits par les
techniques médiatiques. Ce n'est évidemment
pas par hasard que les médias sont qualifiés
de 4ème pouvoir! Voir la page Medias
Lorsque
certains de ces "agents intermédiaires" se
montrent réticents, on fait appel à une autre
forme de manipulation: le lobbying qui consiste à faire
fléchir les décideurs vers une politique favorable
à la classe dominante, en faisant usage de harcèlement
et bien souvent de corruption.
Attention!
La vraie démocratie ce n'est pas l'anarchie! En démocratie
il n'y a pas que des droits; il y a aussi des devoirs. Voir
ici.
Haut
de page
|
L'immigration
n'est pas un fléau
Elle
est comme l'eau: Elle est nécessaire, et nul ne peut
s'opposer à son écoulement, surtout lorsqu'elle
est gonflée de furie.
"La
France ne peut pas accueillir toute la misère du monde"
Tous
les économistes et les politiques qui citent
Michel Rocard sont des menteurs, des menteurs
qui ne s'assument pas et qui préfèrent
rejeter sur quelqu'un d'autre la responsabilité
de leurs propos ! Pourquoi ne citent-ils pas la phrase
entière ?
"La
France ne peut pas héberger toute la misère du
monde, mais elle doit en prendre fidèlement
sa part". Michel
Rocard 1990.
|
D'abord
des chiffres officiels pour la France: Ceux
de l'INSEE
Cliquer
pour agrandir
Les
migrations constituent un phénomène naturel qu'il
est vain de vouloir empêcher
Dans
le monde d'aujourd'hui, l'information et les capitaux circulent
librement. L'être humain le plus démuni de la
planète possède un téléphone portable
et accède à internet. Il est d'autant plus apte
à mesurer les différences de conditions de vie
qu'il a avec un homologue dans un pays industrialisé.
Ainsi informé, qui pourra le dissuader de vouloir combler
ces différences et, le cas échéant, de
vouloir tenter sa chance ailleurs ? Et de quel droit l'en
empêcherait-on ? L'émigration des populations
pauvres, misérables pour cause de surpopulation ou
de pandémie, mal traitées pour cause de guerres
ou de régime politique de leur pays, est légitime
et inévitable. Et pour tout dire naturelle!
Selon
le fonds
monétaire international: Les différences
de revenu entre pays d’origine et pays de destination
sont l’une des principales raisons pour lesquelles
les personnes émigrent. Les pays plus riches attirent
plus d’immigrants, surtout en provenance de pays
ayant une population plus jeune. Les pays ayant
un plus faible revenu par habitant connaissent une
plus forte émigration, mais seulement s’ils ne sont
pas très pauvres. Nous constatons que lorsque le
revenu par habitant du pays d’origine est inférieur
à 7 000 dollars, ses ressortissants émigrent moins
vers des pays avancés. Les personnes sont donc prises
au piège de la pauvreté, car dépourvues des ressources
nécessaires pour supporter le coût de l’émigration.
Les guerres constituent la principale cause de l’immigration
entre pays émergents et pays en développement, ce
qui confirme l’importance de la proximité géographique
dans les mouvements de réfugiés
|
De son côté, l'OCDE estime que "la population
africaine passera des quelque 900 millions actuels à plus
de 1,8 milliard en 2050. Mais l’augmentation absolue la plus
importante aura lieu en Asie, dont la population passera des
3,7 milliards actuels à près de 5,3 milliards".
La
plupart des candidats à l’émigration cherchent à partir en
raison des conditions difficiles qui règnent dans leur pays:
emplois rares et salaires trop faibles. Le
flux migratoire mondial se diversifie et s’intensifie. Les
inégalités économiques, démographiques et politiques croissantes,
poussent de plus en plus d’hommes et de femmes à quitter
leur pays d’origine pour espérer trouver ailleurs des
perspectives de vie plus sûres ou meilleures.
Dans
le même temps, on assiste dans les pays industrialisés
à un vieillissement démographique (diminution de la
natalité) qui pèse sur les capacités en main-d’œuvre
tandis que, dans les pays en voie de développement, la population
continue à croître (forte natalité malgré
une tendance au ralentissement).
Les entreprises ne manqueront pas de faire pression en faveur
de l’immigration afin de faire baisser les coûts salariaux
en jouant sur la flexibilité pour obtenir des avantages concurrentiels.
Dans
un proche avenir une autre cause influera de plus en plus
fortement sur l’immigration: les changements climatiques.
Dans
ces conditions, toute tentative de vouloir "domestiquer"
l'immigration est aussi vaine que de tenter d'empêcher
l'écoulement de l'eau.
Ces
étrangers qui mangeraient le pain des Français...
Contrairement
aux affirmations de comptoir, alimentés par le discours
politique, les flux migratoires augmentent la demande et stimulent
la consommation, ce qui crée potentiellement des emplois.
La
Banque mondiale estime que si la main-d’oeuvre des pays à
hauts revenus devait s’accroître de 3 %, et même si cette
force de travail n’était composée que d’immigrants, le
bénéfice annuel mondial serait de l’ordre de 356 milliards
de dollars, démontrant ainsi que l’immigration contribue
à la croissance économique.
"Il
n’y a pas de doute, les migrations accroissent le produit
intérieur brut" des pays d’accueil, en stimulant
la consommation et l’activité, assure Jean-Christophe Dumont,
chef du département migrations à l’OCDE.
D’après
les économistes du McKinsey Global Institute, les immigrants
ont ainsi contribué pour près de 10% du PIB mondial en 2015,
alors qu’ils ne représentaient que 3,4% de la population internationale.
Souvent, les migrants qui arrivent dans un pays ont peu de
ressources et aucun emploi, ils doivent tout créer, ce qui
favorise un regain dans l’activité économique.
Selon
le fonds
monétaire international: Nous constatons que dans
les pays avancés, les immigrants augmentent la production
et la productivité à court et à moyen terme.
Les
immigrés ne prennent pas le travail des autochtones
Pour Emmanuelle Auriol, de la Toulouse
School of Economics Toulouse School of Economics
(TSE) est un centre de recherche et de formation de renommée
mondiale qui réunit plus de 150 enseignants-chercheurs parmi
lesquels Jean Tirole, lauréat du Prix Nobel d’économie 2014.
, il est faux de dire que l’accueil des immigrés rajoute du
chômage. "Les migrants occupent des
emplois souvent non pourvus, que ce soit dans la construction,
la restauration ou les services à la personne".
Même
avis pour Anthony Edo, chercheur au CEPII
Le Centre d’études prospectives et d’informations internationales
(CEPII) est le principal centre français de recherche et d’expertise
en économie internationale. Les analyses et études du CEPII
portent sur la macroéconomie et les finances, les politiques
commerciale et migratoire. : "En
moyenne, et à long terme, les études convergent pour dire
que l’immigration n’a pas d’effet négatif sur l’emploi".
Force
est surtout de reconnaître que l'immigration n'est pas la
cause de l'augmentation du chômage. La France a commencé
à fermer ses frontières en 1974, quand elle a pris peur face
à la crise économique mondiale. Ces mesures ont-elles enrayé
le chômage ? Non. Il a augmenté.
Impact
sur les finances publiques?
Autre
mensonge: les immigrés perçoivent plus de prestations sociales
qu’ils ne cotisent.
Selon l’OCDE (encore elle!) les étrangers sont surreprésentés
dans les allocataires sociaux dans les premières années qui
suivent leur arrivée car ils n’ont aucun moyen de subvenir
à leurs besoins. Mais
ils contribuent ensuite à l'économie, du fait d'une structure
d'âge favorable faisant qu'ils pèsent moins sur les retraites.
Les
données fiables sur cette question n'existent pratiquement
pas et ne permettent pas de chiffrer l'impact. La revue CAPITAL
avait publié une étude en 2015 dont la teneur pourrait se
résumer dans l'infographie suivante:
En
conclusion
Les
analystes estiment que l'impact global de l'immigration sur
l'économie comme sur l'emploi est plutôt positif.
Les arguments contraires développés par certains
démagogues manipulateurs n'ont d'autre vocation que
de servir des intérêts bassement politiques.
Haut
de page
|
Environnement
et état de la Terre
Le monde court à sa perte...
Et pourtant ces prévisions funestes ne datent pas d'hier.
Il y a longtemps que "la maison brûle et que
nous regardons ailleurs".
Déjà
depuis les années 1970 des gens clairvoyants nous alertaient:
René
Dumont, agronome et grand spécialiste de l'agriculture,
est la première grande figure de l'écologie politique en France.
Il était partisan d'un équilibre à trouver
entre l'homme, la terre et le progrès.
Le
navigateur Bernard Moitessier a beaucoup milité contre la
nucléarisation du Pacifique sud, pour la désescalade nucléaire
pendant la guerre froide et pour la plantation d'arbres fruitiers
dans les villages français.
Et
tant d'autres... qui ont été discrédités
et réduits au silence par les mensonges médiatisés
des
responsables politiques, et par les comportements des magnats
du CAC40, qui n'ont eu de cessse de railler et dénigrer
ces lanceurs d'alerte qualifiés de doux rêveurs.
Croire
à un autre monde était subversif. Il était
bien plus "sensé" de croire aux vertus du
productivisme, de la croissance effrénée, du
capitalisme rayonnant, aux bienfaits de la société
de consommation comme à ceux du nucléaire...
Pourtant
ces lanceurs d'alerte avaient raison. Aujourd'hui les catastrophes
sont là et se succèdent: accidents nucléaires
aux conséquences irrémédiables (Tchernobyl
1986, Fukushima 2011), effondrement de la biodiversité,
pollution généralisée, déforestation,
méga incendies et méga inondations...
Et
pourtant il se trouve encore des gens pour minimiser les effets
indéniables du déréglement climatique,
qui continuent à prôner l'usage des pesticides,
du glyphosate et à défendre l'élevage
intensif.
L'avenir
de l'humanité est incompatible avec l'accumulation
de richesses par quelques uns qui ne font que piller de façon
éhontée les ressources de la planète.
Cette année 2021, dès le 29 juillet nous avions
déjà consommé la totalité de ce
que la Terre peut produire de ressources en une année.
Pendant les 5 mois restants nous mangeons le capital de nos
enfants et petits-enfants... que notre planète ne pourra
pas renouveler !
De
nombreux politiques opportunistes viennent aujourd'hui nous
parler d'environnement en prenant une mine consternée
et en versant des larmes de crocodile. Devenus "écologistes"
par intérêt, alors qu'ils ont toujours défendu
des positions contraires, c'est à leurs mensonges passés
que nous devons cette situation.
Haut
de page
|
Compteur linky
Présenté
au client comme un outil intelligent qui n'offre que des
avantages:
-
Finis
les relevés de compteur par un technicien sur rendez-vous
: les relevés se font automatiquement
à distance.
-
Plus
de mauvaise surprise : Chaque mois votre facture s'ajuste
à votre consommation réelle.
-
Vous
prenez le contrôle : Suivez votre consommation en
ligne par mois, par jour ou heure.
-
Faites
des économies d'énergie : Avec votre compteur Linky
vous adopterez un comportement qui vous fera faire des
économies sur votre facture d'électricité.
-
Changer
de puissance, mise en service : Plus d'attente, le
changement se fait en moins de 24h. Et les coûts des services
sont réduits grâce aux interventions réalisées à
distance.
Mais
on "oublie" de parler de sa vraie raison d'être
Diminution
de la puissance délivrée
La
loi Nome (Nouvelle Organisation
du Marché de l’Electricité) du 7 décembre
2010 a défini un nouvel encadrement du marché de l’électricité
en France. Cette loi ouvre le marché de l'électricité
à des opérateurs privés et, dans le même
temps, ouvre aussi la voie au déploiement du compteur
linky. C'est l'occasion pour EDF, et donc pour les opérateurs
privés, de pratiquer sur la facture du consommateur
un tour de passe-passe, en apparence anodin et imperceptible,
en réalité très sournois.
Cliquer
pour agrandir
Examinons
notre facture. A priori on ne voit pas de différence....
Regardez de plus près la puissance souscrite: elle
n'est plus exprimée en KW (Kilowatt) mais en KVA (KiloVoltAmpère).
Ce qui est très loin d'être la même chose,
comme le montre la suite!
Notre
analyse porte sur l'exemple de la puissance souscrite la plus
classique de 6 KVA. Elle est vraie pour toute autre puissance.
Disjoncteur
Avec
les anciens compteurs, mécaniques comme numériques,
l'abonnement classique de 6 KW permettait de satisfaire une
demande de puissance maximale de 6.600 watts (= 220 Volts
X 30 Ampères). Et même un peu plus car le disjoncteur
placé après le compteur laissait une marge d'environ
10% et ne "sautait" qu'au-dessus d'une demande simultanée
d'environ 7.000 watts.
Avec
le compteur linky, ce n'est plus le disjoncteur qui fait la
coupure de courant en cas de dépassement de la demande,
mais le linky lui-même. Or il est réglé
sur 6 KVA soit 6.000 watts pile poil, pas un de plus! Et comme
il est "intelligent"... il coupe dès le premier
watt de dépassement!
Cosinus Phi
Toutes
les publications officielles indiquent que 1 KVA = 1 KW. Or
c'est faux! Ce n'est vrai que lorsque l'installation ne comprend
que des résistances: Radiateurs électriques,
lampes à incandescence, bouilloire...
Les
appareils électroménagers qui fonctionnent avec
un moteur électrique (lave linge, lave vaisselle, frigos,
robots...) nécessitent une fourniture de puissance
supérieure à leur puissance
active (= puissance nominale inscrite sur la plaque
de l'appareil). Cette puissance supplémentaire (appelée
puissance réactive) s'ajoute
à la première pour déterminer une puissance
globale (dite puissance apparente).
Le calcul de sa valeur fait intervenir un coefficient (que
l'on appelle en physique le cosinus
Phi):
Puissance
apparente = puissance active / cos phi
|
|
Cos
Phi
|
Lave
linge, lave vaisselle, frigo, robots ménagers,
perceuse... |
0,9
|
Four
à induction |
0,85
|
Lampes
fluo compactes |
0,5
|
Avec
le compteur linky, les 6.000 watts souscrits ne sont plus
des watts efficaces mais des watts calculés par application
automatique du cos phi.
Concrètement:
Supposons que votre intallation électrique ait un cos
Phi moyen de 0,9 . Linky disjonctera non pas au seuil
théorique de 6 KVA = 6.000 watts mais dès que
la demande efficace atteindra 5.400 watts (= 6.000 X 0,9).
Cliquer
pour agrandir
Si
la demande simultanée de votre installation électrique
(= somme des puissances nominales des appareils fonctionnant
au même moment) avoisine les 6.000 watts, non seulement
linky disjoncte fréquemment, mais vous devrez envisager
de souscrire à une puissance supérieure, ce
qui aura évidemment une forte incidence sur le montant
de votre facture d'électricité.
Pour
plus de détails vous pouvez consulter ce
site ou encore celui-ci.
Linky
est prévu pour percevoir la taxe TICPE (taxe
intérieure de consommation sur les produits énergétiques)
lors de la recharge des batteries de votre prochaine voiture
électrique. Explications:
Pour l’Etat, les taxes provenant des carburants (anciennement
TIPP) représentent environ 31 milliards d’euros.
Une manne qui disparaîtra au fur et à mesure du remplacement
des automobiles à moteurs thermiques par des véhicules
électriques.
Dès
2011, le gouvernement avait déjà anticipé
cette évolution en remplaçant la TIPP qui,
par définition ne s'applique que sur la consommation
des produits pétroliers, par la TICPE qui, elle, étend
son application à tous les produits énergétiques,
y compris les biocarburants et l'électricité.
Le
compteur linky tient son qualificatif "intelligent"
de sa capacité à distinguer entre la consommation
domestique de celle d'une recharge de batterie automobile.
Linky est en effet capable de discriminer les types de consommation
- par
l'utilisation d'une prise spécifique lors de la charge,
- par
la durée de la charge,
- par
la puissance absorbée,
- et
autres critères techniques...
On
trouvait déjà l'inquiétude de l'instauration
d'une telle mesure sur le très sérieux site de l'association
UFC Que choisir, dans un article de 2011 (consultable ici)
intitulé "Voitures électriques - La taxe plane"
dans lequel on pouvait lire: "[…]
là où le bât blesse, c'est que l'électricité n'est pas un
produit pétrolier. Le gouvernement a donc discrètement changé
cette TIPP en une nouvelle TICPE. Il est donc désormais, légalement
parlant, possible de taxer tout type d'énergie servant à faire
avancer une voiture. Y compris l'électricité".
Haut
de page
|
Pourquoi
et comment peut-on encore nous mentir ?
Les
liaisons du mensonge et du pouvoir
La
notion de pouvoir est apparue au néolithique avec la
sédentarisation des chasseurs cueilleurs, avec leur
organisation en sociétés et avec la hiérachisation
qui s'ensuit (Le chapitre Pourquoi
en explique le mécanisme).
Avec
la hiérarchisation naissent les rivalités qui
ne peuvent être contenues que par trois moyens: la persuasion,
le mensonge et la force. Le mensonge et le secret permettent
de cacher l'objet des convoitises, évitant ainsi la
sensation d'injustice et partant, les rivalités.
Mensonges,
secrets, simulations et dissimulations ont continué
jusqu'à nos jours a servir la conquête du pouvoir
par les classes dominantes et à assurer leur maintien
au pouvoir.
Une
maxime attribuée à Louis XI (1423-1483) affirmait que "Qui
ne sait dissimuler ne sait régner".
Machiavel
(1469-1537), qualifié de "professeur ès mensonge"
justifiait et conseillait l’usage massif du mensonge en politique.
On lui doit des affirmations devenues des adages comme
"Le prince n’a pas à être juste. Il suffit qu’il le
paraisse."
"La fin justifie les moyens."
"Les promesses n'engagent que ceux qui y croient."
Ce dernier adage sera repris par Charles Pasqua en 1988: "Les
promesses des hommes politiques n'engagent que ceux qui les
reçoivent."
Pierre
Bayle, philosophe français (1647-1706) en avait fait
une version cynique: "Puisque le peuple veut être
trompé, qu’il le soit".
Pour
Paul Valéry (1871-1945) "Le mensonge et la crédulité s'accouplent
et engendrent l'Opinion."
Selon
George Orwell (1903-1950) "Le langage politique est destiné
à rendre vraisemblable les mensonges, respectables les meurtres
et à donner l'apparence de la solidité à ce qui n'est que
vent."
En
2006, Edouard Balladur, dans son livre "Machiavel
en démocratie - Mécanique du pouvoir" (Paris,
ed. Fayard) est, on ne peut plus clair: "Démocratie
ou dictature, la fin demeure la même : la conquête et la possession
du pouvoir par tous les moyens, aussi longtemps que possible.
Dans l'utilisation du mensonge, guère de différence entre
l'une et l'autre, si ce n'est que celui-ci est plus efficace
encore dans une démocratie puisqu'il permet de capter les
suffrages du plus grand nombre ; alors qu'il suffit à une
dictature de s'imposer par la force, de dominer plutôt que
de convaincre."
Une majorité de citoyens préfère entendre
des promesses agréables, même fausses, plutôt
que des réalités moins enviables
Les
empereurs romains faisaient déjà un large usage
"du pain et des jeux du cirque" pour calmer les
velléités du peuple.
Aujourd'hui
c'est la société de consommation qui se charge
de formater l'esprit du citoyen, ce qui l'amène à
avaler mensonges et couleuvres, et à très vite
oublier les promesses électorales ... du moment qu'on
ne lui enlève pas le foot, le tour de France, les jeux
olympiques, les jeux de hasard, et les télé-réalités.
Plus
on est formaté, plus on est apte à subir un
formatage supplémentaire.
Mais
les choses sont en train de changer
La
circulation de l'information commence à avoir un effet
sur la réactivité citoyenne. Les medias traditionnels
sont de plus en plus perçus comme au service du pouvoir
plus qu'au service des citoyens. Perdant ainsi en crédibilité,
ils perdent aussi en influence.
Grâce
aux réseaux sociaux le citoyen se fait une opinion
plus indépendante. Son défi majeur est maintenant
de se forger un esprit suffisamment critique pour ne pas tomber
dans le piège inverse du complotisme. Mais en tout
cas le mensonge propre aux politiques et à la classe
dominante a nettement tendance à se faire démasquer,
contester, voir combattre. La révolte des "Bonnets
rouges" bretons, suivie par celle des "Gilets jaunes"
en sont l'illustration.
La
révolte actuelle contre la gestion liberticide de la
pandémie Covid-19 en est une autre qui pourrait se
révéler bien plus plus décisive. Pour
l'heure les chiffres de participation aux manifestations gonflent
de semaine en semaine alors que nous sommes au coeur de l'été.
Elles sont suivies par une population diversifiée,
voir familiale. Elles se déroulent sans débordements
et les premiers écarts ont été "auto-corrigés",
ce qui est une preuve de maturité.
En tout état de cause, il n'est plus tolérable
de subir de mensonge légitime, défendable ou même excusable,
dans la vie publique; parce que le mensonge dont le citoyen
est victime de la part de ses dirigeants met en cause les
fondements mêmes de la démocratie représentative.
Haut
de page
|
Covid-19
Article
partiel (suite à venir)
Quand
les autorités annoncent que 80% des entrées
hospitalières en soins critiques concernent des non-vaccinés,
cela veut dire que les autres 20% étaient bien vaccinés.
Et pourtant ils ont été infectés. Or,
ces autorités, tant médicales que politiques,
n'ont de cesse d'asséner "leur" vérité:
"Seulement quelques % des vaccinés risquent
d'être contaminés".
Pire:
Selon la source Vie
publique (publiée le 4.08.2021), 78% des patients
décédés du Covid-19 à l'hôpital sont des non-vaccinés
---> donc 22% des personnes décédées
étaient vaccinées. C'est loin d'être "quelques
rares cas" !
Illustration:
(cliquer pour agrandir)
|
|