Changer de bocal

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Changer la société

 


On nous ment !

Cette page est destinée à s'enrichir régulièrement de nouveaux sujets.

Qui c'est "on"? Démocratie Immigration Environnement et état de la Planète
Compteurs Linky Covid-19 Comment peut-on continuer à nous mentir?  
       

Tout va très bien, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.
Pourtant, il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien ...
Ray Ventura

 

Dans "on" nous ment...

Qui c'est... "On" ?

 

Les mensonges auxquels nous croyons ne sont pas fabriqués d'hier. Ils sont inhérents au système dans lequel nous vivons.

Aux temps des rois, le peuple ne savait pas, non plus, ce qui se concoctait dans les châteaux; les sujets sujet: personne soumise à une autorité souveraine étaient bien obligés de se plier aux édits du roi, sans aucune chance d'en comprendre la teneur et encore moins de les contester. En France, les rois ont disparu mais leurs successeurs n'ont pas pour autant opté pour la transparence.

Quand le citoyen d'aujourd'hui pense "qu'on" lui ment, il pense aux successeurs de ces rois, aucun en particulier mais tous, les uns après les autres, qui sont tels un iceberg dont "on" ne connait (via les médias) que la partie émergée. Et si vous cherchez à savoir ce qui se passe au-dessous du niveau de l'eau, vous passez pour un fouille-merde ou un complotiste.

"On" c'est donc tout cet amalgame oligarchique détenteur du vrai pouvoir qui gère ce pouvoir en mettant en scène médiatique les bons côtés (la partie émergée de l'iceberg: la consommation, les divertissements,...) tout en faisant très attention à garder à l'abri des regards les mécanismes de leur pouvoir.

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Une si fausse démocratie


Mais nous ne sommes plus au temps des cavernes. Les gens s'informent. Ils sont de plus en plus nombreux à ne plus se laisser berner...

 

1- Qu'est-ce qu'une vraie démocratie ?

Le terme "Démocratie" désigne un régime politique dans lequel le pouvoir est réellement détenu et contrôlé par le peuple.

Selon la célèbre formule d'Abraham Lincoln (16e président des États-Unis de 1860 à 1865) la démocratie est "le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple". Cette définition, proche du sens étymologique du terme démocratie, est reprise mot pour mot dans l'article 2 de la Constitution de 1958 de la Cinquième République française. Ce ne sont que des mots...

La démocratie se caractérise par:

une organisation de la société telle que tout citoyen ait les mêmes droits, les mêmes devoirs et les mêmes pouvoirs que quiconque, par

  • l'existence d'une Constitution élaborée par le peuple,
  • la consultation régulière du peuple sur tout sujet qui le concerne, sa participation à l'élaboration des lois par la voie de consultations, élections, Référendum d'Initiative Citoyenne,
  • la séparation des pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire) et notamment l'indépendance de la justice,
  • la prise de décision soumise à la règle de la majorité,

  • la liberté de s'organiser en associations et partis politiques.
  • la liberté des individus comme la liberté d'aller et venir, la liberté d'expression incluant le droit de manifester,

  • le droit pour tous d'accéder à un travail qui procure un revenu décent,
  • le droit à un logement décent,

Et, d'une manière générale, l'abscence de toute discrimination.

La démocratie s'oppose aux autres régimes politiques que sont

  • la monarchie absolue (pouvoir aux mains d'un seul homme: le roi)
  • l'empire (pouvoir aux mains d'un seul homme: l'empereur)
  • l'aristocratie (pouvoir aux mains des "meilleurs")
  • l'oligarchie (pouvoir aux mains d'un petit nombre de personnes ou de familles)
  • la théocratie (pouvoir aux mains d'une caste sacerdotale)
  • la dictature et autres régimes totalitaires.

 

 

2- L'élection ne suffit pas pour caractériser une démocratie

L'élection est la plus grosse des manipulations qui permet beaucoup de mensonges...

La séparation des pouvoirs législatif (députés) et exécutif (gouvernement) est, dans les faits, purement théorique. En effet, les élections législatives sont organisées dans la foulée des présidentielles. Dans ces conditions, les électeurs ne peuvent pas (moralement) élire une assemblée législative qui serait en opposition avec le président qu'ils viennent de choisir !!! Chose qui serait parfaitement concevable si les deux scrutins étaient éloignés.
Par ailleurs, l'article 12 ARTICLE 12. Le Président de la République peut, après consultation du Premier ministre et des présidents des assemblées, prononcer la dissolution de l'Assemblée nationale. Les élections générales ont lieu vingt jours au moins et quarante jours au plus après la dissolution.
de la Constitution permet au président de la république de dissoudre l'Assemblée Nationale avec laquelle il serait en désaccord.

Ce qui revient à dire que le pouvoir du peuple, via ses représentants à l'Assemblée n'est qu'un leurre. Le pouvoir théorique est concentré dans les mains du Président.


La dissolution de l'Assemblée a déjà été utilisée cinq fois sous la Ve République:
--> 1962 et 1968 par le général de Gaulle pour régler une situation de crise
--> 1981 et 1988 par François Mitterrand après l'élection présidentielle pour pouvoir disposer d'une majorité à l'Assemblée
--> 1997 par Jacques Chirac pour conforter sa politique sans faire un referendum.

Les votes blancs ne sont pas pris en compte. Or un vote blanc est une expression dont la vraie signification est "Je participe au scrutin mais aucun des candidats ne me convient".

Les abstentions ne sont pas prises en compte. Or les abstentions constituent aussi une expression du citoyen. La majorité des abstentions sont en réalité des refus de vote dont la vraie signification est "Je refuse de participer à une élection mascarade car, les élus ne représenteront pas les intérêts de leurs électeurs et ne rendront aucun compte de leur mandat".

L'expression des résultats sur la seule base des votes exprimés fait croire que les élus - y compris le Président de la République - sont les représentants de la nation tout entière alors que, leur score rapporté à la totalité de la population électorale inscrite est souvent très minoritaire, pour ne pas dire minable.

La Constitution actuelle permet aux élus de faire ce qu'ils veulent sans avoir de compte à rendre à leurs électeurs. Elle prévoit expressément que les élus ne doivent rendre aucun compte à leurs électeurs: Art. 27 de la Constitution: "Tout mandat impératif est nul".

Note: Le mandat impératif est un mandat pour (une ou) des missions précises dont le mandaté doit rendre compte.

Enfin, il est important de remarquer que dans beaucoup de dictatures il y a aussi des élections, souvent avec obligation de voter.

Pourtant, dans aucune de ces dictatures, le peuple ne rédige les lois. Ce qui montre bien que l’élection n’est en rien le fondement d’un système démocratique.

Voici une liste, non exhaustive, de dictateurs élus:

Pays Président Année
Score
Corée du nord Kim Jong-un 2019
100%
Chine Xi Jinping 2018
100%
Rwanda Paul Kagame 2017
99%
Guinée Equatoriale Teodoro Obiang Nguema Mbasogo 2016
94%
Syrie Bachar el-Assad 2014
89%
Ouzbékistan Shavkat Mirziyoyev 2016
88%
Djibouti Ismaïl Omar Guelleh 2016
87%
Azerbaïdjan Ilham Aliyev 2018
80%
Kazakhstan Kassym-Jomart Tokaïev 2019
71%
Burundi Pierre Nkurunziza 2015
69%

 

3- La démocratie de façade et le vrai pouvoir

La démocratie ne se limite pas à la seule facette du "vivre ensemble" mais doit s'étendre à "agir ensemble". La démocratie ne se résume pas à quelques élections, et une majorité artificielle ne peut pas tout imposer. Les citoyens doivent pouvoir s’exprimer entre deux élections. C’est la raison pour laquelle une vraie démocratie garantit le droit de s’exprimer, de s’engager dans un parti, un syndicat ou une association, de manifester, de faire grève, de signer une pétition.
Par ailleurs, les droits des minorités doivent être défendus par la Constitution, par le droit, et par les autorités.

En France, le régime politique est celui de l'oligarchie: L'essentiel du pouvoir est aux mains des magnats de l'économie et de la finance. Mais ceux-ci n'affichent pas ouvertement leur pouvoir. Ils préfèrent rester dans l'ombre pour masquer la liaison entre pouvoir et possession des richesses.

C'est ce que certains nomment démocratie libérale = une démocratie de façade dans laquelle, sous couvert d'élections, ce sont les puissants qui dirigent!

Grâce à une panoplie impressionnante de manipulations, ils imposent la mise en poste d'agents intermédiaires qui agissent au grand jour et à leur place. Ce sont

  • les membres du gouvernement choisis et dirigés par le Président de la République,
  • beaucoup des hommes et des femmes, professionnels de la politique, que l'on retrouve à l'Assemblée Nationale et au Sénat,
  • des hauts fonctionnaires qui dirigent les administrations publiques ou sous tutelle de l'Etat.

Ces agents intermédiaires sont issus de (ou liés à) la sphère oligarchique (famille, amis, proches collaborateurs). Installés par l'oligarchie aux postes clés des institutions, de l'administration, de l'économie et des finances, ils en verrouillent le fonctionnement pour exécuter la politique voulue par les oligarques.

Ils font ainsi écran entre le vrai pouvoir et le peuple. Et le peuple croit que le vrai pouvoir est détenu par les notables politiques pour lesquels il a voté.

Les politiques font écran entre le peuple et le vrai pouvoir
Les responsables politiques ne sont que des "agents intermédiaires" dont le véritable rôle est de faire écran entre le peuple et la minorité des riches.

 

Cette démocratie de façade est rendue possible par une autre manipulation: la manipulation des esprits par les techniques médiatiques. Ce n'est évidemment pas par hasard que les médias sont qualifiés de 4ème pouvoir! Voir la page Medias

 

Lorsque certains de ces "agents intermédiaires" se montrent réticents, on fait appel à une autre forme de manipulation: le lobbying qui consiste à faire fléchir les décideurs vers une politique favorable à la classe dominante, en faisant usage de harcèlement et bien souvent de corruption.

Attention! La vraie démocratie ce n'est pas l'anarchie! En démocratie il n'y a pas que des droits; il y a aussi des devoirs. Voir ici.

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L'immigration n'est pas un fléau

Elle est comme l'eau: Elle est nécessaire, et nul ne peut s'opposer à son écoulement, surtout lorsqu'elle est gonflée de furie.

 

"La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde"

Tous les économistes et les politiques qui citent Michel Rocard sont des menteurs, des menteurs qui ne s'assument pas et qui préfèrent rejeter sur quelqu'un d'autre la responsabilité de leurs propos ! Pourquoi ne citent-ils pas la phrase entière ?

"La France ne peut pas héberger toute la misère du monde, mais elle doit en prendre fidèlement sa part". Michel Rocard 1990.

 

 

D'abord des chiffres officiels pour la France: Ceux de l'INSEE


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Les migrations constituent un phénomène naturel qu'il est vain de vouloir empêcher

Dans le monde d'aujourd'hui, l'information et les capitaux circulent librement. L'être humain le plus démuni de la planète possède un téléphone portable et accède à internet. Il est d'autant plus apte à mesurer les différences de conditions de vie qu'il a avec un homologue dans un pays industrialisé. Ainsi informé, qui pourra le dissuader de vouloir combler ces différences et, le cas échéant, de vouloir tenter sa chance ailleurs ? Et de quel droit l'en empêcherait-on ? L'émigration des populations pauvres, misérables pour cause de surpopulation ou de pandémie, mal traitées pour cause de guerres ou de régime politique de leur pays, est légitime et inévitable. Et pour tout dire naturelle!

Selon le fonds monétaire international: Les différences de revenu entre pays d’origine et pays de destination sont l’une des principales raisons pour lesquelles les personnes émigrent. Les pays plus riches attirent plus d’immigrants, surtout en provenance de pays ayant une population plus jeune. Les pays ayant un plus faible revenu par habitant connaissent une plus forte émigration, mais seulement s’ils ne sont pas très pauvres. Nous constatons que lorsque le revenu par habitant du pays d’origine est inférieur à 7 000 dollars, ses ressortissants émigrent moins vers des pays avancés. Les personnes sont donc prises au piège de la pauvreté, car dépourvues des ressources nécessaires pour supporter le coût de l’émigration. Les guerres constituent la principale cause de l’immigration entre pays émergents et pays en développement, ce qui confirme l’importance de la proximité géographique dans les mouvements de réfugiés
De son côté, l'OCDE estime que "la population africaine passera des quelque 900 millions actuels à plus de 1,8 milliard en 2050. Mais l’augmentation absolue la plus importante aura lieu en Asie, dont la population passera des 3,7 milliards actuels à près de 5,3 milliards".

La plupart des candidats à l’émigration cherchent à partir en raison des conditions difficiles qui règnent dans leur pays: emplois rares et salaires trop faibles. Le flux migratoire mondial se diversifie et s’intensifie. Les inégalités économiques, démographiques et politiques croissantes, poussent de plus en plus d’hommes et de femmes à quitter leur pays d’origine pour espérer trouver ailleurs des perspectives de vie plus sûres ou meilleures.

Dans le même temps, on assiste dans les pays industrialisés à un vieillissement démographique (diminution de la natalité) qui pèse sur les capacités en main-d’œuvre tandis que, dans les pays en voie de développement, la population continue à croître (forte natalité malgré une tendance au ralentissement).
Les entreprises ne manqueront pas de faire pression en faveur de l’immigration afin de faire baisser les coûts salariaux en jouant sur la flexibilité pour obtenir des avantages concurrentiels.

Dans un proche avenir une autre cause influera de plus en plus fortement sur l’immigration: les changements climatiques.

Dans ces conditions, toute tentative de vouloir "domestiquer" l'immigration est aussi vaine que de tenter d'empêcher l'écoulement de l'eau.

 

Ces étrangers qui mangeraient le pain des Français...

Contrairement aux affirmations de comptoir, alimentés par le discours politique, les flux migratoires augmentent la demande et stimulent la consommation, ce qui crée potentiellement des emplois.

La Banque mondiale estime que si la main-d’oeuvre des pays à hauts revenus devait s’accroître de 3 %, et même si cette force de travail n’était composée que d’immigrants, le bénéfice annuel mondial serait de l’ordre de 356 milliards de dollars, démontrant ainsi que l’immigration contribue à la croissance économique.

"Il n’y a pas de doute, les migrations accroissent le produit intérieur brut" des pays d’accueil, en stimulant la consommation et l’activité, assure Jean-Christophe Dumont, chef du département migrations à l’OCDE.

D’après les économistes du McKinsey Global Institute, les immigrants ont ainsi contribué pour près de 10% du PIB mondial en 2015, alors qu’ils ne représentaient que 3,4% de la population internationale. Souvent, les migrants qui arrivent dans un pays ont peu de ressources et aucun emploi, ils doivent tout créer, ce qui favorise un regain dans l’activité économique.

Selon le fonds monétaire international: Nous constatons que dans les pays avancés, les immigrants augmentent la production et la productivité à court et à moyen terme.

 

Les immigrés ne prennent pas le travail des autochtones

Pour Emmanuelle Auriol, de la Toulouse School of Economics Toulouse School of Economics (TSE) est un centre de recherche et de formation de renommée mondiale qui réunit plus de 150 enseignants-chercheurs parmi lesquels Jean Tirole, lauréat du Prix Nobel d’économie 2014. , il est faux de dire que l’accueil des immigrés rajoute du chômage. "Les migrants occupent des emplois souvent non pourvus, que ce soit dans la construction, la restauration ou les services à la personne".

Même avis pour Anthony Edo, chercheur au CEPII Le Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII) est le principal centre français de recherche et d’expertise en économie internationale. Les analyses et études du CEPII portent sur la macroéconomie et les finances, les politiques commerciale et migratoire. : "En moyenne, et à long terme, les études convergent pour dire que l’immigration n’a pas d’effet négatif sur l’emploi".

Force est surtout de reconnaître que l'immigration n'est pas la cause de l'augmentation du chômage. La France a commencé à fermer ses frontières en 1974, quand elle a pris peur face à la crise économique mondiale. Ces mesures ont-elles enrayé le chômage ? Non. Il a augmenté.

 

Impact sur les finances publiques?

Autre mensonge: les immigrés perçoivent plus de prestations sociales qu’ils ne cotisent.

Selon l’OCDE (encore elle!) les étrangers sont surreprésentés dans les allocataires sociaux dans les premières années qui suivent leur arrivée car ils n’ont aucun moyen de subvenir à leurs besoins. Mais ils contribuent ensuite à l'économie, du fait d'une structure d'âge favorable faisant qu'ils pèsent moins sur les retraites.

Les données fiables sur cette question n'existent pratiquement pas et ne permettent pas de chiffrer l'impact. La revue CAPITAL avait publié une étude en 2015 dont la teneur pourrait se résumer dans l'infographie suivante:

 

En conclusion

Les analystes estiment que l'impact global de l'immigration sur l'économie comme sur l'emploi est plutôt positif. Les arguments contraires développés par certains démagogues manipulateurs n'ont d'autre vocation que de servir des intérêts bassement politiques.

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Environnement et état de la Terre

 

Le monde court à sa perte...
Et pourtant ces prévisions funestes ne datent pas d'hier. Il y a longtemps que "la maison brûle et que nous regardons ailleurs".

Déjà depuis les années 1970 des gens clairvoyants nous alertaient:
René Dumont, agronome et grand spécialiste de l'agriculture, est la première grande figure de l'écologie politique en France. Il était partisan d'un équilibre à trouver entre l'homme, la terre et le progrès.

Le navigateur Bernard Moitessier a beaucoup milité contre la nucléarisation du Pacifique sud, pour la désescalade nucléaire pendant la guerre froide et pour la plantation d'arbres fruitiers dans les villages français.
Et tant d'autres... qui ont été discrédités et réduits au silence par les mensonges médiatisés des responsables politiques, et par les comportements des magnats du CAC40, qui n'ont eu de cessse de railler et dénigrer ces lanceurs d'alerte qualifiés de doux rêveurs.

Croire à un autre monde était subversif. Il était bien plus "sensé" de croire aux vertus du productivisme, de la croissance effrénée, du capitalisme rayonnant, aux bienfaits de la société de consommation comme à ceux du nucléaire...

Pourtant ces lanceurs d'alerte avaient raison. Aujourd'hui les catastrophes sont là et se succèdent: accidents nucléaires aux conséquences irrémédiables (Tchernobyl 1986, Fukushima 2011), effondrement de la biodiversité, pollution généralisée, déforestation, méga incendies et méga inondations...

Et pourtant il se trouve encore des gens pour minimiser les effets indéniables du déréglement climatique, qui continuent à prôner l'usage des pesticides, du glyphosate et à défendre l'élevage intensif.

L'avenir de l'humanité est incompatible avec l'accumulation de richesses par quelques uns qui ne font que piller de façon éhontée les ressources de la planète. Cette année 2021, dès le 29 juillet nous avions déjà consommé la totalité de ce que la Terre peut produire de ressources en une année. Pendant les 5 mois restants nous mangeons le capital de nos enfants et petits-enfants... que notre planète ne pourra pas renouveler !

De nombreux politiques opportunistes viennent aujourd'hui nous parler d'environnement en prenant une mine consternée et en versant des larmes de crocodile. Devenus "écologistes" par intérêt, alors qu'ils ont toujours défendu des positions contraires, c'est à leurs mensonges passés que nous devons cette situation.

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Compteur linky

 

Présenté au client comme un outil intelligent qui n'offre que des avantages:
  • Finis les relevés de compteur par un technicien sur rendez-vous : les relevés se font automatiquement à distance.
  • Plus de mauvaise surprise : Chaque mois votre facture s'ajuste à votre consommation réelle.
  • Vous prenez le contrôle : Suivez votre consommation en ligne par mois, par jour ou heure.
  • Faites des économies d'énergie : Avec votre compteur Linky vous adopterez un comportement qui vous fera faire des économies sur votre facture d'électricité.
  • Changer de puissance, mise en service : Plus d'attente, le changement se fait en moins de 24h. Et les coûts des services sont réduits grâce aux interventions réalisées à distance.

 

Mais on "oublie" de parler de sa vraie raison d'être

Diminution de la puissance délivrée

La loi Nome (Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité) du 7 décembre 2010 a défini un nouvel encadrement du marché de l’électricité en France. Cette loi ouvre le marché de l'électricité à des opérateurs privés et, dans le même temps, ouvre aussi la voie au déploiement du compteur linky. C'est l'occasion pour EDF, et donc pour les opérateurs privés, de pratiquer sur la facture du consommateur un tour de passe-passe, en apparence anodin et imperceptible, en réalité très sournois.


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Examinons notre facture. A priori on ne voit pas de différence.... Regardez de plus près la puissance souscrite: elle n'est plus exprimée en KW (Kilowatt) mais en KVA (KiloVoltAmpère). Ce qui est très loin d'être la même chose, comme le montre la suite!

Notre analyse porte sur l'exemple de la puissance souscrite la plus classique de 6 KVA. Elle est vraie pour toute autre puissance.

 

Disjoncteur

Avec les anciens compteurs, mécaniques comme numériques, l'abonnement classique de 6 KW permettait de satisfaire une demande de puissance maximale de 6.600 watts (= 220 Volts X 30 Ampères). Et même un peu plus car le disjoncteur placé après le compteur laissait une marge d'environ 10% et ne "sautait" qu'au-dessus d'une demande simultanée d'environ 7.000 watts.

Avec le compteur linky, ce n'est plus le disjoncteur qui fait la coupure de courant en cas de dépassement de la demande, mais le linky lui-même. Or il est réglé sur 6 KVA soit 6.000 watts pile poil, pas un de plus! Et comme il est "intelligent"... il coupe dès le premier watt de dépassement!

 

Cosinus Phi

Toutes les publications officielles indiquent que 1 KVA = 1 KW. Or c'est faux! Ce n'est vrai que lorsque l'installation ne comprend que des résistances: Radiateurs électriques, lampes à incandescence, bouilloire...

Les appareils électroménagers qui fonctionnent avec un moteur électrique (lave linge, lave vaisselle, frigos, robots...) nécessitent une fourniture de puissance supérieure à leur puissance active (= puissance nominale inscrite sur la plaque de l'appareil). Cette puissance supplémentaire (appelée puissance réactive) s'ajoute à la première pour déterminer une puissance globale (dite puissance apparente). Le calcul de sa valeur fait intervenir un coefficient (que l'on appelle en physique le cosinus Phi):

Puissance apparente = puissance active / cos phi


 
Cos Phi
Lave linge, lave vaisselle, frigo, robots ménagers, perceuse...
0,9
Four à induction
0,85
Lampes fluo compactes
0,5

 

Avec le compteur linky, les 6.000 watts souscrits ne sont plus des watts efficaces mais des watts calculés par application automatique du cos phi.

Concrètement: Supposons que votre intallation électrique ait un cos Phi moyen de 0,9 . Linky disjonctera non pas au seuil théorique de 6 KVA = 6.000 watts mais dès que la demande efficace atteindra 5.400 watts (= 6.000 X 0,9).


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Si la demande simultanée de votre installation électrique (= somme des puissances nominales des appareils fonctionnant au même moment) avoisine les 6.000 watts, non seulement linky disjoncte fréquemment, mais vous devrez envisager de souscrire à une puissance supérieure, ce qui aura évidemment une forte incidence sur le montant de votre facture d'électricité.

Pour plus de détails vous pouvez consulter ce site ou encore celui-ci.

 

Linky est prévu pour percevoir la taxe TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) lors de la recharge des batteries de votre prochaine voiture électrique. Explications:

Pour l’Etat, les taxes provenant des carburants (anciennement TIPP) représentent environ 31 milliards d’euros. Une manne qui disparaîtra au fur et à mesure du remplacement des automobiles à moteurs thermiques par des véhicules électriques.

Dès 2011, le gouvernement avait déjà anticipé cette évolution en remplaçant la TIPP qui, par définition ne s'applique que sur la consommation des produits pétroliers, par la TICPE qui, elle, étend son application à tous les produits énergétiques, y compris les biocarburants et l'électricité.

Le compteur linky tient son qualificatif "intelligent" de sa capacité à distinguer entre la consommation domestique de celle d'une recharge de batterie automobile. Linky est en effet capable de discriminer les types de consommation

  • par l'utilisation d'une prise spécifique lors de la charge,
  • par la durée de la charge,
  • par la puissance absorbée,
  • et autres critères techniques...

On trouvait déjà l'inquiétude de l'instauration d'une telle mesure sur le très sérieux site de l'association UFC Que choisir, dans un article de 2011 (consultable ici) intitulé "Voitures électriques - La taxe plane" dans lequel on pouvait lire: "[…] là où le bât blesse, c'est que l'électricité n'est pas un produit pétrolier. Le gouvernement a donc discrètement changé cette TIPP en une nouvelle TICPE. Il est donc désormais, légalement parlant, possible de taxer tout type d'énergie servant à faire avancer une voiture. Y compris l'électricité".

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Pourquoi et comment peut-on encore nous mentir ?

Les liaisons du mensonge et du pouvoir

La notion de pouvoir est apparue au néolithique avec la sédentarisation des chasseurs cueilleurs, avec leur organisation en sociétés et avec la hiérachisation qui s'ensuit (Le chapitre Pourquoi en explique le mécanisme).

Avec la hiérarchisation naissent les rivalités qui ne peuvent être contenues que par trois moyens: la persuasion, le mensonge et la force. Le mensonge et le secret permettent de cacher l'objet des convoitises, évitant ainsi la sensation d'injustice et partant, les rivalités.

Mensonges, secrets, simulations et dissimulations ont continué jusqu'à nos jours a servir la conquête du pouvoir par les classes dominantes et à assurer leur maintien au pouvoir.

Une maxime attribuée à Louis XI (1423-1483) affirmait que "Qui ne sait dissimuler ne sait régner".

Machiavel (1469-1537), qualifié de "professeur ès mensonge" justifiait et conseillait l’usage massif du mensonge en politique. On lui doit des affirmations devenues des adages comme
"Le prince n’a pas à être juste. Il suffit qu’il le paraisse."
"La fin justifie les moyens."
"Les promesses n'engagent que ceux qui y croient."
Ce dernier adage sera repris par Charles Pasqua en 1988: "Les promesses des hommes politiques n'engagent que ceux qui les reçoivent."

Pierre Bayle, philosophe français (1647-1706) en avait fait une version cynique: "Puisque le peuple veut être trompé, qu’il le soit".

Pour Paul Valéry (1871-1945) "Le mensonge et la crédulité s'accouplent et engendrent l'Opinion."

Selon George Orwell (1903-1950) "Le langage politique est destiné à rendre vraisemblable les mensonges, respectables les meurtres et à donner l'apparence de la solidité à ce qui n'est que vent."

En 2006, Edouard Balladur, dans son livre "Machiavel en démocratie - Mécanique du pouvoir" (Paris, ed. Fayard) est, on ne peut plus clair: "Démocratie ou dictature, la fin demeure la même : la conquête et la possession du pouvoir par tous les moyens, aussi longtemps que possible. Dans l'utilisation du mensonge, guère de différence entre l'une et l'autre, si ce n'est que celui-ci est plus efficace encore dans une démocratie puisqu'il permet de capter les suffrages du plus grand nombre ; alors qu'il suffit à une dictature de s'imposer par la force, de dominer plutôt que de convaincre."

Une majorité de citoyens préfère entendre des promesses agréables, même fausses, plutôt que des réalités moins enviables

Les empereurs romains faisaient déjà un large usage "du pain et des jeux du cirque" pour calmer les velléités du peuple.

Aujourd'hui c'est la société de consommation qui se charge de formater l'esprit du citoyen, ce qui l'amène à avaler mensonges et couleuvres, et à très vite oublier les promesses électorales ... du moment qu'on ne lui enlève pas le foot, le tour de France, les jeux olympiques, les jeux de hasard, et les télé-réalités.

Plus on est formaté, plus on est apte à subir un formatage supplémentaire.

 

Mais les choses sont en train de changer

La circulation de l'information commence à avoir un effet sur la réactivité citoyenne. Les medias traditionnels sont de plus en plus perçus comme au service du pouvoir plus qu'au service des citoyens. Perdant ainsi en crédibilité, ils perdent aussi en influence.

Grâce aux réseaux sociaux le citoyen se fait une opinion plus indépendante. Son défi majeur est maintenant de se forger un esprit suffisamment critique pour ne pas tomber dans le piège inverse du complotisme. Mais en tout cas le mensonge propre aux politiques et à la classe dominante a nettement tendance à se faire démasquer, contester, voir combattre. La révolte des "Bonnets rouges" bretons, suivie par celle des "Gilets jaunes" en sont l'illustration.

La révolte actuelle contre la gestion liberticide de la pandémie Covid-19 en est une autre qui pourrait se révéler bien plus plus décisive. Pour l'heure les chiffres de participation aux manifestations gonflent de semaine en semaine alors que nous sommes au coeur de l'été. Elles sont suivies par une population diversifiée, voir familiale. Elles se déroulent sans débordements et les premiers écarts ont été "auto-corrigés", ce qui est une preuve de maturité.

En tout état de cause, il n'est plus tolérable de subir de mensonge légitime, défendable ou même excusable, dans la vie publique; parce que le mensonge dont le citoyen est victime de la part de ses dirigeants met en cause les fondements mêmes de la démocratie représentative.

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Covid-19

Article partiel (suite à venir)

Quand les autorités annoncent que 80% des entrées hospitalières en soins critiques concernent des non-vaccinés, cela veut dire que les autres 20% étaient bien vaccinés. Et pourtant ils ont été infectés. Or, ces autorités, tant médicales que politiques, n'ont de cesse d'asséner "leur" vérité: "Seulement quelques % des vaccinés risquent d'être contaminés".

Pire: Selon la source Vie publique (publiée le 4.08.2021), 78% des patients décédés du Covid-19 à l'hôpital sont des non-vaccinés ---> donc 22% des personnes décédées étaient vaccinées. C'est loin d'être "quelques rares cas" !

Illustration: (cliquer pour agrandir)